Saut-d’Eau – Insécurité : Enlèvement de trois (3) membres d’une même famille dans la localité dénommée « Michaud »

Saut-d’Eau, le 23 Juillet 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Trois (3) membres d’une même famille ont été enlevés, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2024, dans la localité dénommée « Michaud », quatrième section communale Montagne-Terrible, à Saut-d’Eau, par des individus armés non identifiés. Il s’agit des dames Yolenne MÉRIDIER, Gertha ROSIER et Ziliane BIENELUS qui sont alors séquestrées sans connaître leur nouvelle, selon notre Correspondant local citant des sources familiales. « Bandi yo kidnape twa (3) moun sa yo paske yo genyen kèk manm fanmi an ki fenk antre Chili. Kidonk, ravisè yo te itilize tout taktik yo nan lide pou yo te kidnape moun sa yo », souligne notre source médiatique.

Les actes d’enlèvement, de banditisme et de criminalité refont surface dans la commune de Saut-d’Eau, département du Centre d’Haïti. Des civils armés continuent de commettre leur forfait à l’encontre de la population civile. Ainsi, ces malfrats envahissent les zones reculées de la dite commune pour attaquer les habitants, en les kidnappant ou les terrorisant à l’heure voulue. Après ce triple enlèvement suivi de séquestration, les citoyens sollicitent l’intervention urgente des forces de l’ordre pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle de ces otages. Cependant, des agents de l’Unité Tactique Anti-Gang et d’autres agents de la Police Administrative sont cantonnés au Centre-ville de Saut-d’Eau, laissant pour contre les personnes qui habitent les zones reculées, selon les constats de notre reporter.

Les Saut-delais crient au scandale l’enlèvement suivi de séquestration de trois (3) membres d’une même famille. Ayant appris le récent voyage des proches des otages, les malfrats ont posé leur acte criminel en espérant la rançon colossale pour les libérer. Ces présumés kidnappeurs ont utilisé des routes inaccessibles pour aller enlever ces trois (3) jeunes filles, les privant de liberté et de circulation. L’appel à l’aide des forces de l’ordre se font sentir de toute urgence où les familles des victimes sont aux abois, exigeant leur libération. Donc, aucune nouvelle n’est encore à signaler sur le devenir de ces otages.

Le P’tit Journal Haïti