Haïti – Politique : L’Organisation du Peuple en Lutte se démarque de toutes alliances obscurantistes pour accaparer le pouvoir public
Port-au-Prince, le 14 Janvier 2025 – Le P’tit Journal Haïti
Dans un document officiel paru le 13 janvier 2025, l’Ogarnisation du Peuple en Lutte a vivement dénoncé des groupements et regroupements sociopolitiques s’associant aux bandes criminelles de « Viv Ansanm » en vue de saper les fondements de l’État et/ou de prendre le pouvoir par la force des armes. Par ce document, les dirigeants de cette structure politique entendent rejeter et, de fait, rejette toutes alliances obscurantistes basées sur la violence et la barbarie des gangs lourdement armés et dangereux pour conserver ou s’emparer de ce qui reste du pouvoir d’État en Haïti. Ainsi, l’annonce publique de l’ OPL marque une discorde profonde dans la démarche de certains acteurs et/ou leaders politiques et communautaires pour capoter le Conseil présidentiel de transition, à travers les dirigeants caribéens.
Avec notre Correspondant à Port-au-Prince, Samuel JOSEPH
La semaine dernière, Collectif 30 janvier, EDE, PHTK, et une frange de l’Accord du 21 décembre ont sollicité l’appui des responsables de la Communauté des Caraïbes pour rebattre la carte exécutive transitionnelle en Haïti. Après avoir monté au créneau contre le Conseil présidentiel de transition, les nouveaux opposants au régime en place sont alors accusés d’affiliation aux terroristes de la coalition « Viv Ansanm » pour accaparer le pouvoir politique dans un pays déjà ravagé par des crises sécuritaires et humanitaires graves. Toutefois, les dirigeants de l’Organisation du Peuple en Lutte ne voient de bon cette alliance « éventuelle » avec des groupes armés et dangereux dans la bataille pour la prise du pouvoir. Ainsi, l’OPL s’est retiré du Collectif du 30 janvier dont l’alliance avec les gangsters notoires constitue un acte honteux et une atteinte à la dignité et à l’horreur des populations victimes des exactions de ces présumés criminels.
Selon des sources concordantes, les nouvelles structures opposantes sont en désaccord avec les Conseillers présidentiels en raison de la lenteur manifeste existant dans des nominations et/ou des revocations dans l’administration publique haïtienne. Face à cette nouvelle crise politique, ces structures entendent franchir une nouvelle étape politique en proposant une nouvelle structure exécutive. Dans leurs propositions, ces acteurs et/ou leaders sociopolitiques optent pour un Collège présidentiel à trois (3) membres ou le choix d’un juge à la Cour de Cassation comme nouveau président provisoire, et un gouvernement de salut public pour relever les multiples défis auxquels confronte la Première République noire indépendante du monde.
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