Dossier Georges E. ALLEN: Plusieurs entités dont RENAMEL s’y insurgent.
Mercredi 29 Avril 2020 – Le P’tit Journal.
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Par Samuel JOSEPH
Suite à la brutalité policière qu’a été victime mardi soir le journaliste Georges E. ALLEN à Delmas 33, non loin de l’Hôpital Universitaire La Paix, plusieurs voix dans la vie nationale s’insurgent pour condamner avec la dernière rigueur cet acte barbare.
Le Réseau National des Médias en Ligne (RENAMEL) a exigé justice et réparation pour le journaliste victime des brutalités policières alors que ce dernier se rendait paisiblement chez lui. Dans une note de protestation, le RENAMEL a appelé les autorités haïtiennes à respecter les travailleuses et travailleurs de la presse qui, au péril de leur vie, continuent d’informer la population haïtienne.
Alors que le Coordonnateur général du « S.O.S Journaliste » a catégoriquement accusé le pouvoir en place dans cette attaque contre le journaliste de la Radio-Télé Caraïbes et Redacteur en chef du média en ligne « Haïti24 ». Depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire, l’Administration Moïse-Jouthe veut nous plonger dans une dictature en douceur, a rétorqué, ce mercredi, monsieur Joseph Guyler C. DELVA sur les ondes de la RTVC. Il a, par ailleurs, invité le gouvernement à lire la Constitution haïtienne de 1987 concernant les chapitres traitant la liberté de la presse et le respect des droits humains alors, défend-il, les journalistes n’ont pas besoin d’une quelconque autorisation gouvernementale pour faire leur travail.
Nous ne vivons plus sous le règne de la dictature et la liberté de la presse est garantie par la législation haïtienne, précise-t-il.
Entre temps, l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), à travers sa note de presse publiée ce mercredi, qui appelé les responsables de l’Inspection générale de la Police Nationale d’Haïti (IGPNH) à identifier et sanctionner les policiers fautifs ayant agressé physiquement et verbalement des citoyens depuis l’application de la mesure de confinement et quelques semaines avant l’annonce officielle de la pandémie de coronavirus. Me Rénand HÉDOUIVILLE a donc plaidé pour le respect à la liberté de la presse et à l’exercice des droits humains en Haïti.
Par ailleurs, le Secrétaire d’État à la Communication, Eddy Jackson ALEXIS, a invité le journaliste Georges E. ALLEN à porter plainte par devant l’IGPNH ainsi que la justice haïtienne contre ces policiers désordonnés. Monsieur Alexis a toutefois rappelé aux autorités policières et judiciaires que la Constitution haïtienne de 1987 garantit formellement la liberte de la presse alors, dit-il, c’est l’un de nos acquis démocratiques post-1986.
Enfin, le Ministre de la Culture et de la Communication (MCC) a, lui aussi, exprimé son regret vis-à-vis de cet incident. Monsieur Pradel HENRIQUEZ a exhorté la population haïtienne à cultiver ce qu’il appelle le « vive ensemble » en cette période de crise sanitaire où chacun doit cultiver la tolérance et la compréhension pour faire avancer notre sociéte.
Notons que la rédaction de « Le P’tit Journal Haïti » a vivement condamné les agissements des agents de police qui, selon la victime, l’ont brutalisée sévèrement. Ces gens de pratique nous ont rappelés la période des dictarues duvalieristes où la liberté de la presse et le respect des droits humains étaient bafoués sur toute la ligne, indique-t-elle, en exprimant ses sympathies et sa solidarité manifeste au confrère Georges E. ALLEN.
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