Port-au-Prince, le 5 Février 2025 – Le P’tit Journal Haïti
À Port-au-Prince, un nouveau contingent de soixante-dix (70) soldats Salvadoriens est arrivé, ce mardi 4 février 2025, dans le cadre du renforcement de l’effectif de la Mission multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti. En effet, le déploiement de ces soldats survient dans les efforts de la Communauté internationale visant à soutenir la force publique haïtienne à relever les défis sécuritaires croissants dans ce pays caribéen. Ainsi, ces nouveaux soldats étrangers ont été accueillis sur le Tarmac de l’Aéroport international Toussaint Louverture, en présence des autorités haïtiennes et des Représentants du Corps diplomatique accrédité en Haïti, selon notre envoyé spécial.
Lors du déploiement de plusieurs dizaines de soldats Salvadoriens à Port-au-Prince, le Président de la transition, M. Leslie VOLTAIRE, en a profité pour organiser une cérémonie de circonstance en présence de diverses autorités locales et de divers partenaires étrangers en Haïti. Parmi ces personnalités publiques figurent notamment le Commandant Rameau NORMIL de la Police nationale d’Haïti et ceux de la Mission kenyane, Godfrey OTUNGE et Henry KEVYN, des Ambassadeurs français et canadien, respectivement Antoine MICHON et André François GIROUX. De plus, monsieur Voltaire a salué l’arrivée de cette nouvelle troupe salvadorienne qui va continuer à travailler en appui avec la police haïtienne.
Depuis quelques années, la République d’Haïti est en proie aux guérillas urbaines développées dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-ouest notamment. Des groupes criminels, armés et dangereux, ayant à leur tête l’ancien policier Jimmy CHERISIER, occupent une importante partie des Routes nationales #1 et #3 reliant la capitale haïtienne, terrorisent les citoyens et détruisent les économies régionales et nationales.
Également ils continuent à défier les forces de sécurité nationales malgré la présence d’une force internationale dirigée par le Kenya. Donc, cette crise sécuritaire témoigne de l’impuissance des autorités étatiques à démanteler ces foyers de gang et à rétablir l’ordre public et la sécurité nationale, comme le veut le peuple Haïtien.
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