Port-au-Prince, le 1er Septembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti
Des émissaires Caribéens séjourneront en à Port-au-Prince du 4 au 10 septembre prochain. Il s’agit d’une délégation de la Communauté des Caraïbes qui poursuivra le dialogue inter-Haïtien déjà entamé à Kingston, capitale de la Jamaïque. En fait, les interlocuteurs Caribéens entendent mettre les protagonistes Haïtiens autour d’une même table en vue de trouver un dénouement à cette crise politique multidimensionnelle et aigue.
La crise haïtienne continue à préoccuper les dirigeants de la Caraïbe qui offrent, une fois de plus, leur médiation. Du 4 au 10 septembre de l’année en cours, la Communauté caribéenne enverra une délégation en Haïti ayant pour mission de continuer les pourpalers déjà initiés à la Jamaïque. Ainsi dit, les émissaires Caribéens discuteront, sur une table commune, avec les acteurs Haïtiens dans le cadre d’un élan de sortie de crise, une semaine avant le vote onusien relatif au déploiement « éventuel » d’une force multinationale sur le sol dessalinien. En outre, la Caricom avait déjà échoué dans sa médiation à Kingston où les leaders Haïtiens défendaients leur position intransigeante au détriment du peuple Haïtien qui est toujours aux abois.
Le 6 octobre 2022, en Conseil des ministres, le Gouvernement haïtien de facto a sollicité auprès des Nations Unies le déploiement d’une force armée étrangère et robuste en Haïti. Cette force, selon le Premier Ministre Ariel HENRY, permettrait à son équipe de rétablir l’ordre public et la sécurité nationale, face à la montée en puissance des gangs armés, d’organiser les élections générales pour renouveler le personnel politique. Toutefois, les avis sont partagés concernant les éléments justificatifs pour l’envoi d’une énième force d’occupation étrangère.
Entre temps, le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio GUTERRES, les Gouvernements américains, canadiens et alliés se rangent du côté d’Ariel HENRY pour le débarquement d’une force internationale en Haïti, depuis l’annonce officielle du Gouvernement kenyan à prendre le leadership de cette mission de paix. Malgré la réticence de certains pays du globe, l’Administration Biden-Harris cherche à sensibiliser diplomatiquement ses alliés pour le vote du 15 septembre prochain, au Conseil de Sécurité de l’ONU, à New York. Donc, les autorités haïtiennes ne dorment réellement pas en misant seulement sur un vote onusien favorable à l’arrivée d’une telle force étrangère pour contenir les gangsters en Haïti, selon une source de la Primature haïtienne contactée par Le P’tit Journal Haïti.
M. Samuel JOSEPH
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