Port-au-Prince, le 2024 – Le P’tit Journal Haïti
Par Samuel JOSEPH
Depuis le lancement des mandats internationaux à l’encontre des anciens dirigeants Haïtiens pour « corruption » présumée, le Juge instructeur Al Duniel DIMANCHE fait l’objet de nombreuses critiques le qualifiant d’incompétent et de menace au système judiciaire national. C’est du moins la position de l’accusé Jean-Michel LAPIN qui dénonce les procédures légales d’instruction mises en place par le Magistrat Dimanche.
Jean-Michel LAPIN, ancien Premier Ministre intérimaire et de facto, prend le contre-pied des procédures d’instruction déclenchées dans le dossier de corruption rela au Centre d’Équipements National (CNE) impliquant des actuels et/ou anciens hauts fonctionnaires de l’État. Parmi les accusés du détournement des biens publics figurent l’ancien Ministre de facto de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE). Selon monsieur Lapin, le Juge Dimanche entend user de ses pouvoirs pour commettre des abus d’autorité contre des anciens dignitaires de la République, notamment des Présidents, Premiers Ministres et Ministres.
« Dans le dossier de l’Unité de Lutte Contre la Corruption, le Juge Al Duniel DIMANCHE instruit pour le compte du Parquet. Cependant, le Magistrat instructeur a outrepassé ses limites légales en ajoutant des noms dans son enquête, en dehors d’un réquisitoire d’informer supplétif adressé au Ministère public », a rétorqué l’ancien collaborateur immédiat du défunt Président Jovenel MOÏSE. Monsieur Lapin souligne que le Juge Dimanche avait réputé pour ses » agissements » controversés dans un incident en 2016 lié à l’affaire de l’Office National d’Assurance-vieillesse.
Il s’agit d’une énième forfaiture du Juge Al Duniel DIMANCHE, soutient le natif de Jacmel, appelant le Tribunal Civil de Port-au-Prince et la Cour de Cassation à donner suite aux requêtes des justiciables. Dans ces requêtes formelles, le Conseil de défense réclame l’annulation des mandats d’amener mis contre ses clients, et le dessaisissement du Magistrat instructeur, en conformité à la législation haïtienne en vigueur. Jean-Michel LAPIN croit qu’il faut arrêter la justice « à la Dimanche » pour ne pas inscrire Haïti sur une liste rouge des États violateurs des droits de l’homme, avec une justice partisane et politisée.
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