Le Gouvernement haïtien de facto maintient l’organisation de son référendum constitutionnel.

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Port-au-Prince, le Mardi 11 Mai 2021 – Le P’tit Journal Haïti.

Malgré les différents désaccords exprimés publiquement par de nombreux acteurs nationaux et internationaux, le Gouvernement haïtien de facto maintient la date du 27 juin prochain pour organiser son référendum constitutionnel jugé illégal et arbitraire. Au lieu de travailler pour rétablir un climat sécuritaire dans le pays, Docteur Claude JOSEPH préfère mobiliser toutes les ressources étatiques dans l’ultime but de dôter Haïti d’une nouvelle Constitution taillée sur mesure à travers les ambassades étrangères qui y sont accréditées.

« Dans le cadre de l’organisation du référendum constitutionnel prévu pour le 27 juin prochain, nous devons rassurer la population haïtienne que toutes les dispositions sécuritaires seront prises à travers les centres de vote », a fulminé le chef de la Primature, lors d’une rencontre de haut niveau tenue en sa résidence officielle. En marge de ces discussions, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale se dit miser sur la capacité de la Police Nationale d’Haïti à remplir sa mission, en présentant un plan national de sécurité relatif à l’organisation de son référendum qui est déjà rejeté par l’opposition politique et une importante partie de la société civile organisée.

Toujours dans son intervention, le Premier Ministre intérimaire rappelle à ses opposants que le référendum est un exercice démocratique où le peuple fixera sa position sur un sujet quelconque. De préférence, il les invite à utiliser leur bulletin de vote (avec la carte Dermalog) pour exprimer leur position au lieu de semer la pagaille au sein de la population haïtienne. Cependant, le Chancelier haïtien de facto reconnaît l’existence de certaines inquiétudes chez les acteurs politiques qui sont « contre » la nouvelle Constitution initié par le Président contesté Jovenel MOÏSE.

Enfin, le professeur Claude JOSEPH exhorte les protagonistes à prioriser la tolérance et le dialogue pour pouvoir sortir le pays de son marasme sociopolitique et économique actuel, c’est à dire avec un accord politique global avec la participation de tous les secteurs de la vie nationale. « Haïti est la nôtre, nous devons travailler ensemble pour la sortir de cette impasse difficile qu’elle connaît actuellement », défend le spécialiste en politique publique.

Aussi, faut-il souligner que des conseillers électoraux contestés ont été mis en échec à travers plusieurs endroits du pays, dont Jean-Rabel, Port-de-Paix, Hinche, Les Irois, Ouanaminthe. Ils s’étaient obligés de partir devant la fureur des membres de l’opposition politique, de la société civile organisée, des universitaires et des citoyens révoltés.

M. Samuel JOSEPH
[email protected]


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