Miragoâne soutient le Commissaire Muscadin dans sa lutte contre le grand banditisme.

Miragoâne, le 21 Décembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti

Depuis la lettre de blâme du Ministère de la Justice à l’encontre du Parquetier Jean Ernest MUSCADIN, la population miragoânaise se déchaîne et réclame la tête de madame Emmelie Prophète MILCÉ. Ce jeudi soir, ils sont actuellement des milliers de manifestants qui soutiennent le Commissaire de Miragoâne dans sa lutte « acharnée » contre le grand banditisme au niveau de sa juridiction.

Le weekend écoulé, le Ministère haïtien de la Justice et de la Sécurité Publique a réprimandé le Chef de fait du Parquet de Miragoâne accusé d’agir en Super chef. « Vos actions controversées mettent en péril les droits de l’homme, les droits des justiciables, la législation haïtienne en vigueur, entre autres. De plus, certains de vos agissements, notamment dans d’autres juridictions, ne font pas l’honneur de votre magistrature debout », a souligné vendredi dernier la Garde des Sceaux de la République dans la lettre de blâme adressée au Chef de la poursuite de Miragoâne. En réaction, les Miragoânais sont actuellement dans les rues et exigent le retrait  » immédiat » de cette lettre de blâme émanant du Gouvernement de facto d’Ariel HENRY. Plus loin, ils craignent pour la vie du Commissaire Muscadin depuis la réprimande « formelle » de son supérieur hiérarchique.

« Si w manyen Muscadin, w ap boule tandeeee. Se radiyès sa ye lè ou wè madan Emmelie Prophète pèmèt li blame Komisè a paske lap desitire gang nan peyi a. Ebyen, nap tou di li se byen jwenn, byen kontre. Anplis, yo pap kapab manje Muscadin paske lap fè yon bon travay nan Nip. Nap mande prese, prese prezans Muscadin nan tèt Pakè Miragwan nan », ont colériquement scandé les manifestants en soutien au Commissaire du Gouvernement a.i. près le Tribunal Civil de Mirogoâne. Les partisans du Parquetier en question vantent la bravoure et permanence de maître Jean Ernest MUSCADIN pour transformer les Nippes comme un « cimetière » pour les présumés bandits.

Le P’tit Journal Haïti