Port-au-Prince, le 9 Août 2024 – Le P’tit Journal Haïti
Dr. Garry CONILLE a lancé hier jeudi l’Atelier sur « l’Audit et la recapitalisation des Ressources Humaines de l’Administration publique » pour engager de nouveaux jeunes socioprofessionnels. Le Chef du Gouvernement de transition entend recruter huit milles (8000) cadres sur la base de méritocraties pour pouvoir redynamiser le personnel administratif Haïtien, encourageant chaque ministère et d’autres entités publiques à prioriser les compétences et qualifications requises pour intégrer la fonction publique haïtienne. Le Chef de la Primature haïtienne dit vouloir prendre cette décision collective en raison des milliers de cadres ayant voyagé, abandonné leur poste ou autres, afin de ces vides institutionnels. Il s’agit d’une énième promesse faite par le Premier Ministre haïtien depuis son arrivée au pouvoir où les défis majeurs demeurent sans solution jusqu’à présent.
« La transformation et le développement d’Haïti passent par la capacité des femmes et des hommes engagés, dévoués et disposés à se livrer corps et âme pour le changement du pays », a défendu le Chef du Gouvernement haïtien, voulant renouveler le personnel administratif Haïti et réduire la marginalisation des femmes et des jeunes dans les centres de décision étatique. En effet, Dr. Garry CONILLE a annoncé le recrutement de 8000 nouveaux employés, dont des femmes et jeunes socioprofessionnels, sur la base de concours afin de répondre aux exigences de la transition et de restructurer l’Administration. Le numéro deux (2) de l’Exécutif soutient l’idée d’une administration publique rationnelle, effective et fonctionnelle pour remédier à la situation irrégulière que confronte Haïti, ce pays caribéen qui est en proie aux violences armées et gangstérisées depuis quelques temps.
Le Gouvernement de Garry CONILLE multiplie ses promesses envers la population mais les défis sécuritaires, politiques et humanitaires deviennent plus complexes. La population est exacerbée avec la violence des gangs armés, l’inflation galopante, l’arrêt presque total des activités quotidiennes, le blocage des axes routiers, l’insécurité grandissante, la corruption généralisée, etc. Par ailleurs, le Chef du Gouvernement de transition estime que la résolution de la crise actuelle n’est pas une solution « miracle » et que, dit-il, cela prendra du temps pour qu’elle soit effective et visible aux yeux de tous.
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