Suspension jusqu’à nouvel ordre du vol commercial des compagnies aériennes américaines en raison de la crise sécuritaire en Haïti

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Washington, le 12 Novembre 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Depuis le renvoi du Premier ministre Garry CONILLE par le Conseil présidentiel de transition, les terroristes de « Viv Ansanm » s’activent immédiatement et créent un climat de terreur dans la capitale haïtienne et ses zones avoisinantes. En effet, à côté de l’extrême violence armée y régnant ces dernières vingt-quatre heures, les groupes criminels ont également ciblé les aéronefs commerciaux survolant l’espace aérien Haïtien pour mettre en péril la vie des voyageurs. Cette situation dangereuse et persistante pousse les autorités américaines à suspendre les vols commerciaux de leurs compagnies aériennes en direction d’Haïti.

Le Gouvernement américain réagit face à l’escalade de violence armée et gangstérisée qui sévit actuellement dans les régions de l’Ouest et de l’Artibonite en Haïti. Lors de l’atterrissage de trois (3) avions commerciaux liés respectivement à Spirit, JetBlue et American Airlines, au niveau de l’Aéroport international de Toussaint Louverture, les bandits notoires ont tiré en direction de ces aéronefs où ils ont essuyé des impacts de balles. À cela s’ajoute la blessure d’une Hôtesse de l’air, ce qui constitue un acte criminel et terroriste, selon les autorités étasuniennes annonçant officiellement l’interdiction des avions civils, immatriculés aux États-Unis d’Amérique, à atterrir en Haïti. Ajoute cependant l’Administration Biden-Harris, les opérateurs étrangers de transport aérien ainsi les vols humanitaires et officiels y sont ou seront autorisés avec des autorisations expresses.

Sur le sol d’Haïti, la suspension des vols commerciaux a un impact négatif sur l’économie nationale et les relations du pays avec ses partenaires étrangers. La violence des gangs lourdement armés et dangereux détruit la classe moyenne, crée une insécurité généralisée, empêche la libre circulation des citoyens, entrave la sécurité nationale et menace la stabilité régionale. Sous le label de « Vivre ensemble », les chefs de gangs occupent une importante partie des routes nationales #1, #2 et #3 et continuent à défier les forces de sécurité nationales et la mission de paix kényane sur plusieurs fronts d’opérations.

 

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