Par Biondy Efferon LÉON
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a été créée en deux mille quatre (2004) par un décret présidentiel pris sous l’Administration Alexandre-Latortue. Sa mission est de combattre la corruption dans toutes ses formes au sein de l’administration publique haïtienne, selon l’article deuxième (article 2) de ce décret.
En effet, l’Assistante et Responsable du Programme du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a pris l’article 11 dudit décret pour expliquer les éventuels dérives et désordres de l’ULCC. Pour maître Marie-Rosie Auguste DUCÉNAT, cette institution publique n’a aucune autorité sur les procédures judiciaires. « L’ULCC n’a pas le droit de convoquer une personne faisant l’objet d’une enquête », a avancé la juriste qui intervenait jeudi matin sur un média à la capitale haïtienne.
La Responsable du RNDDH a également critiqué la façon que l’ULCC mène ses enquêtes car, selon elle, elle peut compromettre la corruption ou marchander avec des actes arbitraires. Donc, elle s’est plaint du fait que l’institution susmentionnée n’ait jamais répondu à ses objectifs.
Toutefois, cet organisme local de droits humains a fait toute une série de recommandations aux autorités compétentes afin, dit-il, de corriger certaines choses telles: son autonomie par rapport à toute autre entité administrative ou institution politique, son mode de recrutements des agents sous une base de concours qui sera accompagné d’un mandat bien déterminé, adoption d’une nouvelle loi définissant ses attributions.
À rappeler, l’article onzième (article 11) cité plus haut donne le pouvoir aux enquêtteurs (euses) de l’ULCC de vérifier l’infraction de la corruption, de rassembler les preuves pour rechercher les « présumés » auteurs de ces actes de corruption et les traduire en justice.
Vendredi 4 Juin 2020 – Le P’tit Journal.
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