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Pétion-Ville, le 04 Août 2023 – Le P’tit Journal Haïti
Ancien Colonel des Forces Armées d’Haïti, ex-Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC) et leader politique. Himmler RÉBU a réagi sur la volonté du Kénya, un pays anglophone de l’Afrique de l’Est, à prendre le leadership d’une éventuelle mission de paix en Haïti. Lui qui intervenait hier jeudi sous les ondes de la Radio Méga basée à Pétion-Ville, le leader du Grand Rassemblement pour l’Évolution d’Haïti (GREH) minimise la capacité du Kenya à solutionner la crise sécuritaire haïtienne. « Ce pays anglophone d’Afrique de l’Est fait face aussi à se propres défis sécuritaires majeurs et, de plus, il ne pourra passesr des ordres aux pays de l’Amérique latine et des Caraïbes comptant envoyer leurs troupes dans cette mission », prévient-il.
« Le Kenya a une superficie de plus d’un million de km2 pour une population de plus de 53 millions d’habitants. Il détient une force armée d’environ 20 milles hommes et une police de 100 milles hommes qui sont actuellement confrontées à des guerillas urbaines. Sa force de police n’est pas différente de celle d’Haïti. Le salaire mensuel d’un (1) policier Kenyan est évalué à 153$ américain et la police locale est l’une des forces les plus corrompues dans le monde », a révélé l’ancien Colonel Himmler RÉBU. L’ancien Officier des Forces Armées d’Haïti prédit un nouvel échec du déploiement éventuel des troupes étrangères en Haïti sous la direction du Gouvernement kenyan. Ainsi, il fait référence à l’échec cuisant de la Mission militaire onusienne, de 2004 à 2017, qui n’avait jamais procédé aux désarmement et démantèlement des groupes armés opérant, à l’heure voulue, sur le sol Haïtien, sous la complicité criminelle et méchante des acteurs nationaux et internationaux.
L’ancien Ministre haïtien de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique s’interroge sur les problèmes linguistique et logistique du Kenya à résoudre la situation sécuritaire d’Haïti. Monsieur Himmler RÉBU a également évoqué les réalités fragiles et persistantes existant dans les corridors et quartiers populeux en Haïti pour mener et/ou réussir des opérations policières. Il se peut que les autorités Kenyanes assistent à des milliers de cadavres dans leur rang, a-t-il fait savoir à l’émission « Booster ». En d’autres termes, il assimile le débarquement d’une force multinationale à une perte de temps sur le sol dessalinien où les groupes armés demeureront puissants et continueront leur chantage plus brutalement dans tout le pays.
M. Samuel JOSEPH
Le P’tit Journal Haïti
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