Diplomatie: À l’ONU, Jœ BIDEN défend l’envoi d’une force internationale en Haïti

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New-York, le 20 Septembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti

Hier mardi, le Président américain a abordé avec insistance le dossier d’Haïti devant la Tribune des Nations-Unies. Dans son discours touchant divers sujets d’ordre international, Jœ BIDEN a exigé aux membres du Conseil de sécurité d'<> l’envoi d’une force internationale « robuste » en Haïti comme le souhaitent le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY et ses alliés nationaux et internationaux. « Le peuple d »Haïti ne peut pas attendre plus longtemps alors il nous faut agir plus rapidement pour aider ce pays Caribéen à sortir de son marasme actuel », a insisté à New-York le haut dirigeant Américain à l’occasion de la 78ème Assemblée Générale des Nations-Unies.

En début d’octobre 2022, le Gouvernement haïtien illégitime a, de manière inconstitutionnelle, sollicité auprès des Nations-Unies l’envoi d’une d’une force d’occupation militaire étrangère en appui aux forces de sécurité haïtiennes en vue du rétablissement de la sécurité sur tout le territoire national. Outre l’approbation personnelle du Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio GUTERRES, sur l’envoi des troupes en Haïti soit sous l’égide de l’ONU ou pas, les États-Unis d’Amérique et l’Équateur ont déjà présenté un projet de résolution sur cette demande mais la Russie et la Chine, qui disposent aussi respectivement d’un droit de véto au dit Conseil, priorisent plutôt l’arrêt « immédiat et définitivement » du trafic illégal d’armes, croissant, depuis la Floride et la République Dominicaine vers Haïti. De plus, les Chancelleries russes et chinoises misent surtout sur un consensus inter-Haïtien concernant la demande d’une force étrangère sur le sol dessalinien, tenant compte des cicatrices « inoubliables et irréparables » laissées par la dernière mission de paix onusienne en Haïti, entre octobre 2004 et août 2017.

Fin juillet, le Gouvernement du Kenya s’est officiellement proposé pour prendre le leadership d’une éventuelle mission de paix onusienne et se dit aussi prêt à déployer mille (1000) policiers en Haïti, afin d’aider la police Haïtienne dans ses stratégies d’opération anti-gang. D’autres pays Caribéens comme la Jamaïque, les Bahamas, la Trinité-et-Tobago se joignent à ce pays anglophone d’Afrique de l’Est pour participer militairement à cette mission internationale à Port-au-Prince. Cependant, des organisations sociopolitiques et personnalité haïtiennes, ici et à l’étranger, ne cessent de dénoncer la demande d’occupation étrangère sollicitée par le Gouvernement du Dr. Ariel HENRY jugé « illégal et illégitime » pour endosser un tel dossier auprès de l’organisation mondiale et d’autres instances régionales. Selon elles, cette demande gouvernementale traduit « automatiquement » la volonté manifeste de l’équipe en place de pérenniser au pouvoir sans se soucier réellement de la souffrance multiple actuelles de la population Haïtienne.

Le 15 septembre dernier, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a reporté sine die un vote sur l’envoi de ses troupes militaires en Haïti. D’apres nos sources diplomatiques, le document conjoint déposé par les gouvernements Américain et Équatorien n’est pas clair sur la nature et la véritable mission de cette force internationale. « Dans ce document, les contours sont imprécis et les négociations sont aussi difficiles entre les membres du Conseil de sécurité qui, certains d’entre eux, accuseraient les Américains de se cacher derrière le Premier Ministre Ariel HENRY et certains marionnettes des élites haïtiennes pour comploter contre Haïti », a fait savoir à notre rédaction un haut responsable onusien qui requiert l’anonymat.

M. Samuel JOSEPH
Le P’tit Journal Haïti


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