Delmas, le 18 Décembre 2024 – Le P’tit Journal Haïti
En Haïti, les hôpitaux du pays sont la cible des groupes armés et dangereux qui sèment notamment le chaos dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-ouest. En effet, l’Hôpital Bernard Mevs, situé à Delmas, vient d’être partiellement victime d’incendie et d’attaque criminels en début de cette semaine malgré le déploiement rapide des forces de sécurité haïtiennes et kényane. Ainsi, l’Association des Hôpitaux privés d’Haïti a déploré ces nouvelles attaques perpétrées contre les infrastructures sanitaires du pays, soulignant l’inaction adéquate des autorités étatiques face aux exactions des terroristes de la coalition dénommée « Viv Ansanm ».
Avec notre rédacteur en Haïti, Samuel JOSEPH
Les dirigeants de l’Association des Hôpitaux privés d’Haïti dénoncent ce qu’ils appellent le laxisme des autorités haïtiennes suite à l’incendie d’une partie de l’Hôpital Bernard Mevs. Dans une note de dénonciation rendue publique, la structure associative a vivement déploré ces pertes immences subies par la dite institution sanitaire, y compris toute la communauté médicale Haïtienne. En ce sens, l’AHPH évoque l’absence des mesures jugées non proportionnelles face à toutes les menaces et des rumeurs persistantes contre cette institution sanitaire.
« Cette institution, de plus de trente ans, très active dans les soins d’urgence et dans la formation post-universitaire, connaît ce drame suite aux assauts des gangs armés en début de la semaine en cours », a-t-elle regretté. Par ce document officiel, les responsables de ces organisations non-gouvernementales exhortent le gouvernement haïtien de transition à mettre tout en œuvre pour protéger les hôpitaux encore fonctionnels dans le pays. Alors, le Président de l’Association des Hôpitaux privés d’Haïti, Dr. Charles Gérard Abel, a exprimé sa solidarité envers les frères Bitar et leur staff dirigeant l’Hôpital Bernard Mevs qui traverse des périodes douloureuses.
L’Association des Hôpitaux privés d’Haïti continue de presser les autorités haïtiennes à venir en aide aux centres hospitaliers dévastés par la spirale de violence armée et gangstérisée causée par des groupes criminels fédérés sous la direction de l’ancien policier Jimmy CHERIZIER, alias Barbecue, devenu chef de gang notoire. « Et comme nous l’avons demandé pour le Complexe Médical Ephata et les autres avant l’État haïtien et les autres partenaires en santé se trouvent dans l’obligation de déployer un vaste plan Marshall de reconstruction et de rééquipement de ces hôpitaux dévastés », peut-on lire dans la note associative portant la signature de son président actuel.
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