Haïti – Crise sécuritaire : Extrême violence à Port-au-Prince et ses environs

Port-au-Prince, le 25 Février 2025 – Le P’tit Journal Haïti

La capitale d’Haïti et ses communes avoisinantes sont en proie à l’extrême violence, avec la montée en puissance des guérillas urbaines qui cherchent à défier davantage les forces de sécurité nationales, y compris la Mission multinationale de soutien à la sécurité dirigée par le Kenya. En effet, les terroristes de la coalition « Viv Ansanm », dirigés par le dangereux Jimmy CHERIZIER alias Barbecue, sont à pied d’œuvre depuis le début de cette semaine où ils ont déjà lancé des attaques meurtrières et sanglantes dans certains quartiers résidentiels. Ainsi, la population civile a été violemment forcée de quitter leurs maisons sous peine d’être tuée puis incendiée, sous les yeux complices des autorités étatiques intérimaires.

Une nouvelle vague de violence sévit dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince et ceux d’autres communes y étant limitrophes. Parmi les quartiers et communes ciblés figurent Lalue, Bourdon, Nazon, Fort-National, Delmas 17 & 30, Meyotte, Cazeau, Clercine, Route de Frères, Tabarre, Chateaublond, entre autres. Cette nouvelle démonstration des gangs lourdement armés aggrave les défis sécuritaires et humanitaires que connaît le pays depuis quelques années. Cependant, les chefs de l’Exécutif de transition peinent de démanteler les foyers de gang et de restaurer l’ordre public et la sécurité nationale, afin de faciliter la reprise des activités quotidiennes et la libre circulation des citoyens.

Les bandes criminelles intensifient leurs assauts contre les membres de la population civile. Ces hors-la-loi chercher à occuper plus de territoires, à travers leur mode opératoire marqué par des assassinats en série et d’incendies criminels. Ainsi, la crise sécuritaire et humanitaire devient plus complexe et les autorités étatiques semblent dépasser par les évènements, devant la fureur des groupes armés et dangereux qui terrorisent les citoyens. Ces derniers sont donc aux abois en appelant instantanément l’aide sécuritaire robuste dans leurs zones tantôt mouvementées.

Le P’tit Journal Haïti