Haïti : Le Commandant Rameau NORMIL a présenté le premier bilan officiel de l’état d’urgence sécuritaire

Tabarre, le 30 Juillet 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Début de juillet 2024, le Gouvernement de Garry CONILLE a décrété l’état d’urgence sécuritaire dans quatorze (14) communes situées dans les régions de l’Ouest et de l’Artibonite. Cette décision gouvernementale intervient dans un contexte de crise sécuritaire où les guérillas urbaines se multiplient dans les départements susmentionnés. Ainsi, les forces de sécurité haïtiennes, soutenues par la mission de paix kenyane, s’activent dans des zones de conflit hautement armées pour traquer et appréhender des présumés bandits qui terrorisent les citoyens.

Ce mardi après-midi, le Chef intérimaire de la Police Nationale d’Haïti a dressé un premier bilan de travail relatif à l’état d’urgence sécuritaire lancé par le Gouvernement de transition. Lors de son point de presse donné à Clercine, commune de Tabarre, le Commandant Rameau NORMIL a fait état de 104 présumés bandits mortellement blessés, de 65 arrestations, de 19 armes à feu, de 9,24 kilogrammes de marijuana et de 7 véhicules confisqués. Accompagné du Chef de la Mission kenyane en Haïti, monsieur Normil s’est alors félicité du mariage police-population pour démanteler les foyers de gang et rétablir l’ordre public dans ce pays caribéen. Ainsi, le numéro un (1) de l’institution policière haïtienne continue de solliciter la franche collaboration des citoyens et celle des partenaires sécuritaires étrangers.

Dans la foulée, les groupes criminels montent en puissance malgré la mise en place du Conseil Présidentiel de Transition, du nouveau Gouvernement et d’un nouveau Directeur Général de la Police. Des axes routiers reliant la capitale haïtienne, le Grand Nord et le Grand Sud demeurent un défi sécuritaire majeur pour les autorités étatiques. Le déploiement graduel de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité est un atout crucial pour la force publique haïtienne à restaurer l’ordre public et la sécurité nationale. La population civile appelle l’Exécutif de transition à des actions concrètes pour démanteler les foyers de gang et faciliter la libre circulation et la reprise des activités quotidiennes dans les quatre (4) coins du pays.

Le P’tit Journal Haïti