Haïti – Politique : « Nou Pap Konplis » dénonce l’hypocrisie internationale dans la crise sécuritaire

Port-au-Prince, le 7 Août 2024 – Le P’tit Journal Haïti

En Haïti, l’insécurité bat son plein avec la pilule de gangs armés qui verrouillent les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest notamment. Ce cycle infernale entrave la libre circulation des citoyens, paralyse les activités commerciales et économiques, engendre l’instabilité, entre autres. Fort de ce constat alarmant, l’organisation « Nou Pap Konplis » dénonce ce qu’elle appelle l’hypocrisie de la Communauté internationale dans la crise sécurité haïtienne. Selon cette structure, les partenaires internationaux ignorent leurs engagements sécuritaires envers Haïti, ce pays caribéen qui est en proie aux violences armées et gangstérisées depuis des années.

L’organisation « Nou Pap Konplis » s’en prend aux comportements jugés irresponsables de certains pays partenaires d’Haïti. Lors de ses différentes interventions médiatiques en ce début de semaine, le porte-parole de cette structure de la société civile a appelé les États-Unis d’Amérique, les pays de la Caricom, d’Afrique et d’Europe occidentale à respecter leurs promesses respectives vis-à-vis de la Première République noire indépendante du monde. « Dix (10) mois après le vote du Conseil de Sécurité autorisant le déploiement d’une force étrangère sur le sol d’Haïti, la matérialisation des promesses Internationales est toujours dans l’impasse pour soutenir la force publique Haïtienne dans la lutte contre le grand banditisme et la criminalité à grande échelle, y compris la restauration de l’ordre public et la sécurité nationale », souligne un document officiel portant la signature de monsieur Ricardo FLEURIDOR.

Par ailleurs, la structure « Nou Pap Konplis » exhorte l’Éxécutif haïtien de transition à convoquer une réunion d’urgence au Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour exposer la situation dramatique d’Haïti et défendre des mesures sécuritaires immédiates. « Le peuple Haïtien ne peut plus continuer à vivre l’enfer quotidien où il est pris en otage sur son propre territoire. Malgré la présence des troupes kenyanes en Haïti, les gangs montent leur muscle et défient les dispositifs sécuritaires établis par la police Haïtienne », a défendu le petrochallenger Ricardo FLEURIDOR.

Le P’tit Journal Haïti