L’ancien Sénateur Jean-Baptiste BIEN-AIMÉ soutient la construction du canal d’irrigation sur la Rivière Massacre malgré les sanctions dominicaines

Ouanaminthe, le 16 Septembre, Le P’tit Journal Haïti

Depuis le début de la construction d’un canal d’irrigation sur la Rivière Massacre par le feu Président Jovenel MOÏSE, les autorités dominicaines montent au crénau et pressent leurs homologues haïtiens à surseoir sur ces travaux visant à arroser les terres à la Plaine de Maribahoux, dans le Nord-Est d’Haïti. Cette construction fait d’intense polémique chez les deux (2) peuples voisins au point que le Président Luís ABINADER a sanctionné jeudi neuf (9) personnalités haïtiennes, dont l’ancien Sénateur Jean-Baptiste BIEN-AIMÉ, pour être liées au finanacement de la poursuite de cette construction. Cette mesure doninicaine, selon l’ancien parlementaire Haïtien, traduit l’arrogance de monsieur Abinader qui se croit passer des ordres à un pays souverain.

L’ancien Sénateur du Nord-Est a rejeté d’un revers de mains les sanctions dominicaines lui interdisant de fouler leur territoire, en raison de sa participation dans la construction d’un canal d’irrigation sur la Rivière Massacre, fleuve frontalière entre Haïti et la République Dominicaine. Lui qui intervenait hier vendredi sur les ondes de la Radio « Ouana-Vision », monsieur Bien-Aimé croit que l’heure est venue pour que les Haïtiens prennent en mains leur responsabilité. « C’est le moment d’agir « honnêtement, patriotiquement et véritablement » dans le cadre d’une prise en charge de nous-mêmes et par nous-mêmes en vue de développer notre pays et de nous faire respecter partout sur cette planète », a rétorqué l’ancien élu de Fanmi Lavalas pour le Nord-Est, au Sénat de la République.

Parallèlement, l’ancien Consul d’Haïti à Dajabón se moque de la décision de Luís ABINADER de lui interdir de rentrer en Dominicaine. Selon lui, l’achèvement de ces travaux de construction permettront de relancer « définitivement » la production agricole dans le pays, ce qui nous rendrons aussi capable de nourrir notre population. Il a également dénoncé avec rigueur la tentative d’ingérence du Président Abinader dans les affaires internes de son pays souverain. « Abinader doit stopper son ingérence et sa politique haïtianophobique et béliqueuse. Il est très mal placé pour nous dicter ses propres lois », a défendu haut et fort l’homme politique haïtien.

Le P’tit Journal Haïti