Port-au-Prince, le 27 Septembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti
Face aux pilulles des gangs et à la dégradation de la situation sécuritaire qui sévissent en Haïti, le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY a fait des révelations sur le déploiement « éventuel » d’une force multinationale dans le pays, en appui à nos forces de sécurité afin d’y rétablir l’ordre, la stabilité et la paix durables. En effet, le Chef de fait de la Primature haïtienne a affirmé, le weekend écoulé, que des policiers et soldats Kenyans s’entrainent quotidiennent et commencent à faire à leurs valises pour être déployés sur le sol dessalinien, dans le cadre du débarquement d’une force armée robuste.
À la Tribune des Nations-Unies vendredi dernier, le Premier Ministre haïtien illégitime avait inconstitutionnellement renouvelé sa demande d’occupation militaire étrangère, en réponse aux violences gangstérisées et au cycle infernale qui entravent la stabilité, la libre circulation des citoyens, la dégradation de l’économie nationale, l’instabilité politique, l’insécurité alimentaire… Lors de sa récente participation à la 78ème Session Annuelle de l’ONU à New-York, l’Officiel haïtien avait averti la Communauté internationale sur le danger « imminent » qui plane sur son pays. Tout comme les Gouvernements américain et kenyan, Dr. Ariel HENRY a appelé le Conseil de Sécurité d’agir « plus vite » dans le dossier de ce pays Caribéen. Plus rassurant que jamais, le Chef de fait du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) croit qu’une Mission de Paix nous serait proche pour la énième fois malgré les cicatrices « inoubliables et irréparables » qu’avait laissées la Minustah, d’octobre 2004 à août 2017.
Dans la foulée, le Gouvernement haïtien continue à miser sur le déploiement d’une force internationale, en soutien aux forces de sécurité nationales, pour sécuriser le pays et y permettre la réalisation des élections générales. Lui faisant croire que la sécurité est l’une des priorités de son gouvernement, l’actuel Chef suprême de facto de l’État d’Haïti dit espérer avoir des troupes étrangères, à composante policière et militaire, pour contrecarrer et/ou démanteler les foyers de gang qui opèrent dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite, le Centre et le Nord-Ouest notamment.
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