Par Le P’tit Journal Haïti – Samedi 6 Février 2021.
Sans langue de bois, des membres du Congrès des États Unis viennent de prendre le contre-pied de la position exprimée vendredi par le porte-parole du Secrétaire d’État américain sur la date de la fin du mandat constitutionnel de monsieur Jovenel MOÏSE, en Haïti. Ils dénoncent les projets de nouvelle Constitution et d’élections du régime phtkiste (2ième version) qui, selon eux, ne sont pas cadrés à la législation haïtienne en vigueur.
Selon les sept (7) signataires de cette correspondance publiée ce samedi 6 février de l’année en cours, le Président Jovenel MOÏSE doit implicitement partir le 7 février 2021, date arrêtée par l’opposition politique et bien d’autres secteurs de la vie nationale. Ils réclament la formation d’un gouvernement de TRANSITION capable de remettre le pays sur les rails de développement et rétablir l’ordre démocratique dans le plus bref délai. De plus, les Congresmen démocrates américains ont, entre autres, accusé le locataire du Palais National d’instaurer un climat de terreur avec des chefs de gang, de légiférer à la place du Parlement, de violer les droits humains.
De toute façon, le droit d’ingérence étrangère persiste encore dans la crise haïtienne. Du côté des Américains, les violons ne s’accordent pas encore si l’on tient compte de ces deux (2) positions contradictoires. Toutefois, le pouvoir en place et l’opposition plurielle attendent toujours le « BLANC » pour leur dicter ce qu’ils doivent faire afin de sortir le pays de son marasme sociopoliticoéconomique daté depuis plus de deux (2) siècles.
Samuel JOSEPH
En savoir plus sur Le P'tit Journal Haiti
Subscribe to get the latest posts sent to your email.