Port-au-Prince : Le quartier de Solino résiste aux assauts des terroristes de « Viv Ansanm »

Port-au-Prince, le 21 Octobre 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Depuis le weekend écoulé, les terroristes de « Viv Ansanm » ont multiplié leurs attaques criminelles à l’encontre des résidents du quartier de Solino, situé à Port-au-Prince. Les bandes armées ont tiré à hauteur d’hommes, incendié plusieurs maisons et chassé les citoyens dans les environs de ce quartier populaire. Cependant, les citoyens, soutenus majoritairement par des policiers spécialisés, ont résisté, puis repoussé les civils armés et dangereux dans les zones provisoirement occupées. Il s’agit d’une démonstration de force, via le mariage Police/Population pour contrer les assauts de la coalition criminelle susmentionnée.

Le quartier de Solino est le symbole de la résistance face aux gangs armés fédérés autour de « Vivre ensemble » dirigé par le dangereux Jimmy CHERISIER, alias Barbecue. Citoyens et policiers de ce quartier populaire, ils se sont tous réunis pour défendre rudement leur territoire menacé par des bandes criminelles. Avec des barricades, des armes blanches et de pointe, des pneus, des bombonnes de gaz lacrymogène, des pièges tendues, ils continuent de contrecarrer les voyous de Kempès et de Barbecue voulant à tout prix d’emparer ce quartier. Ainsi dit, la Police départementale renforce ses dispositifs de sécurité dans la zone suite aux multiples appels de la population civile. C’est un ouf de soulagement pour les riverains, selon plusieurs témoignages.

Les habitants de Solino sont en mode de combat intense et de résistance accrue. Ils ont déjà tué plus d’une de bandits appartenant à l’ennemi, selon les informations relayées par la presse locale. Cependant, ils ont connu des nuits sombres suite aux assauts des membres de la coalition criminelle dénommée « Viv Ansanm ». Lors des rudes combats, cette association criminelle se croyait faire tomber le quartier en question juste pour l’inscrire dans la liste des territoires perdus. C’est bien compté mais mal calculé, scandent les riverains dans un refrain publié sur les réseaux sociaux.

Le P’tit Journal Haïti