« Don de 13 mille dollars américains à la construction du Canal à Ouanaminthe », Thériel THÉLUS et ses fans emboîtent le pas

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Pétion-Ville, le 30 Septembre 2021 – Le P’tit Journal Haïti

À Ouanaminthe, la reprise des travaux de construction du canal d’irrigation fait écho et dégage un élan de solidarité inter-Haïtien à travers le monde, afin de contrer les hostilités et l’arrogance démesurée du Président Luís Rodolpho ABINADER et des ultra-nationalistes dominicains. Ainsi dit, le journaliste Thériel THÉLUS et ses fans emboîtent médiatiquement et financièrement le dossier de canalisation sur le fleuve frontalier, avec un don de treize mille dollars américains au comité de gestion.

Pour soutenir la finalisation des travaux de construction du tout premier canal Haïtien d’irrigation sur la Rivière du Massacre, le journaliste Thériel THÉLUS, Ti Koze ak TT, le journal numérique « TripFoumi Enfo » et leurs fans ont offert ce samedi leur donation évaluée à treize milles dollars américains (13.000 $ us) au comité de gestion du dit canal. Il s’agit de leur soutien patriotique exprimé à distance contre le déferlement médiatique et raciste du Gouvernement dominicain à l’égard d’Haïti, selon l’animateur-vedette de l’émission phare « Ti Koze ak TT ». « Nan yon titan nou te di nou dwe fè yon bagay malgre sipò nou bay deja ki pa piblik, nou te mande zanmi TI koze ak TT, TrifFoumi Enfo ann bay ti koudmen, nan yon bat je nou te ranmase 12,897 dola pou Kanal la, nou mete ti rès la nou fè l rive $13,000 nou fenk sot fè yon Wire Transfer pou Kannal la », a posté dans sa langue vernaculaire le travailleur de la presse sur sa page officielle Facebook.

La prise Haïtienne sur ce cours d’eau transfrontalier anime les médias nationaux et internationaux. Du côté Haïtien, le message est « clair et net » quant à la poursuite et la finalisation de ces travaux jugés comme une cause « nationale », alors que le Gouvernement d’Abinader, le Sénat et des ultra-nationalistes exigent l’arrêt « immédiat et inconditionnel » de ce canal pour désamorcer la crise frontalière actuelle. D’ailleurs, le Président Luís R. ABINADER avait verrouillé, le 15 septembre dernier, les frontières terrestres, maritimes et aériennes avec Haïti pour obtenier « gain de cause ».

En outre, les autorités voisines ont internationalisé leur différend fluvial. Lors de la 78ème Assemblée Générale des Nations Unies à New-York, les deux dirigeants Caribéens ont différemment défendu leur position intransigente sur les eaux frontalières. Le Premier Ariel HENRY a évoqué le droit souverain d’Haïti d’utiliser les ressources hydriques binationales conformement au droit international, alors que le Président dominicain a défendu que son voisin occidental viole le Traité de Paix, d’Amitié Perpétuelle et d’Arbitrage signé entre ces deux (2) peuples voisins.

Par conséquent, les diplomaties haïtiennes et dominicaines se mesurent sur l’échiquier mondial concernant la canalisation sur la Rivière du Massacre. À travers l’Ambassade d’Haïti à Paris, le Gouvernement haïtien de facto cherche le soutien « rapide » des Européens pour temporiser son homologue dominicain. Ce dernier a cependant alerté l’Organisation des États Américains sur la nécessité « urgente » d’y intervenir dans les plus brefs délais. C’est la crise totale qui règne actuelle sur l’Île d’Hispaniola où les efforts diplomatiques de la Communauté internationale s’imposeraient dans ce différend fluvial !



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