Delmas, le 2 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti
Par Samuel JOSEPH
En Haïti, l’opposition politique est en mode de mobilisation antigouvernementale à la veille du 7 février 2024, laquelle date marquant la fin du règne d’Ariel HENRY à la tête de la Primature haïtienne au terme de l’Accord du 21 décembre 2022 dont le gouvernement est cosignataire. En effet, l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE continue de presser le pouvoir en place à remettre sa démission pour éviter le pays sombrer vers le chaos total. Alors, le dirigeant de la Plateforme Politique Pitit Dessalines qualifie de désastre total les trente (30) mois de gouvernance du Dr. Ariel HENRY, excluant toute forme de prolongation en faveur du Neurochirurgien à la tête de l’Exécutif monocéphale haïtien.
Lors d’une conférence de presse tenue à Delmas, Jean-Charles MOÏSE a réitéré ce vendredi son appel à la violence pour déraciner le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY. Selon l’ancien Sénateur du Nord, le pays doit se préparer à une bataille décisive pour délivrer le pays de ses dirigeants médiocres actuels, ses néocons, son élite économique rétrograde et ses mercenaires politiques. En ce sens, l’ancien Maire titulaire de Milot exhorte la population à utiliser tous les moyens possibles pour barricader leurs propres zones et celles des résidences des membres du gouvernement et des bureaux publics pour obtenir le départ « immédiat et inconditionnel » du Premier Ministre haïtien illégitime. De plus, il s’en prend à l’élite économique locale et aux ambassades occidentales qui soutiennent le Gouvernement en place accusé d’être aussi insouciant et inactif face au calvaire du peuple Haïtien.
« Nous demandons à tous les citoyens conséquents de venir avec n’importe quoi pour se défendre convenablement dans nos différentes mobilisations générales prévues, du 4 au 7 février prochain. Cette fois-ci, nous cesserons d’être les victimes des bourreaux, alors cela va changer de camp complètement », a tempêté le bombardier du nord, se montrant très acide contre le régime phtkiste de la troisième version. Toutefois, il croit que l’heure est venue pour se mettre ensemble pour sortir Haïti de son marasme actuel, à travers un projet de société inclusif, participatif, concret, dynamique et démocratique.
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