Cayes : Dr. Claude JOSEPH se sympathise à la famille du défunt Roosevelt CONSTANT, alias Tipa

Cayes, le 10 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Dr. Claude JOSEPH, ex-Premier Ministre intérimaire et de facto, a visité ce samedi la famille du défunt Roosevelt CONSTANT dans la localité de Boudette, commune des Cayes, dans le Sud d’Haïti. Lors de sa visite de sympathie, le Chef du parti politique « Les Engagés pour le Développement » a promis à cette famille endeuillée ses supports inconditionnels dans une quête de justice face à la répression policière contre les protestataires.

Âgé de vingt (20) ans et quelques mois, Roosevelt CONSTANT, connu sous le sobriquet Tipa, a été atteint, jeudi dernier, d’une balle à la tête alors qu’il était au lit, à l’intérieur de sa maison sise dans la localité susmentionnée. Selon les témoignages poignants et révoltants, des agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre sont accusés dans l’assassinat crapuleux du jeune Tipa. Cependant, ce crime de sang plonge la famille du défunt dans le désarroi total, exigeant des autorités compétentes que justice lui soit rendue dans le plus bref délai.

L’ex-Chancelier Claude JOSEPH et des membres de la Table de mobilisation dans le Sud ont rendu cette visite à la famille Constant dans un contexte de crise sociopolitique, sécuritaire et humanitaire où la tension monte d’un cran contre le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY accusé d’être insensible, insouciant et inactif dans le malheur actuel du peuple Haïti. En effet, l’ex-Chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale déplore ces agissements brutaux des policiers ayant causé la disparition tragique du jeune Roosevelt CONSTANT.

Sur la Route Nationale #7 jeudi dernier, des agents de l’ordre qui avaient tenté de débloquer les rues ont tiré à hauteur d’hommes à l’encontre des manifestants qui surveillaient leurs barricades. Ainsi, des balles policières ont vite tourné en crime de sang après avoir percé l’une des portes que résidait Tipa, jusqu’à ce qu’il fût décédé sur le champ, selon sa famille. Inconsolables face à ce crime odieux, les membres de cette communauté cayenne se montrent très acides contre les forces de l’ordre agissant violemment contre la population civile qui défend ses droits.

Le P’tit Journal Haïti