Carrefour : Les terroristes de « Viv Ansanm » ont pillé, puis incendié le Sous-Commissariat de Saint-Charles

Carrefour, le 2 Juillet 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

La commune de Carrefour est prise en otage par des foyers de gang regroupés autour de la coalition criminelle dénommée « Viv Ansanm » étant dirigée par le dangereux Jimmy CHERISIER, alias Barbecue. En effet, ces criminels notoires ont pillé, puis incendié le Sous-Commissariat de Saint-Charles situé entre Lamentin 52 & 54, sur la Route Nationale #2. Il s’agit d’une énième incursion des gangsters patentés au niveau des postes de police situés dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest. Face à cette crise sécuritaire élevée, les Carrefourois sollicitent l’aide urgente des forces de l’ordre pour stopper ces bandes criminelles et rétablir la paix et la stabilité dans cette commune.

Moins de vingt-quatre heures (24 h) après la nouvelle prise d’assaut du Commissariat de Gressier, les chefs de gang ont violemment attaqué, dans la nuit du 1er au 2 juillet 2024, le Sous-Commissariat de Saint-Charles sis à Carrefour pour empêcher l’établissement d’une base policière départementale. Ainsi, les terroristes de « Viv Ansanm » veulent transformer Haïti en un véritable État de jungle malgré la présence effective de l’Exécutif de transition et l’existence de la force publique Haïtienne. Alors que la Commune de Carrefour est sans défense, les autorités policières peinent à réagir proportionnellement face aux assauts des gangsters. Les citoyennes et citoyens sont aux abois et appellent à l’aide sécuritaire pour faciliter la reprise normale des activités quotidiennes, en neutralisant les guérillas urbaines.

En Haïti, les terroristes de « Viv Ansanm » continuent dans leurs séries d’attaque et d’incendie à l’encontre des biens publics et privés dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest. Ces bandits notoires agissent sans inquiétude et imposent leur volonté criminelle à l’encontre de la population civile. Sous-équipée en matériels et en équipements, la force publique Haïtienne semble avoir du mal pour traquer et appréhender ces malfrats dans leur zone de confort. Donc, le calvaire des Haïtiens se multiplient dans les espaces occupés par des gangs lourdement armés.

Le P’tit Journal Haïti