Haïti : Pierre ESPÉRANCE tacle « sévèrement » Jean-Charles MOÏSE et Guy PHILIPPE dans leurs luttes antigouvernementales

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Port-au-Prince, le 18 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

La crise haïtienne perdure et le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY et consorts pérennisent au pouvoir illégitime sans se soucier du calvaire des Haïtiennes et des Haïtiens, notamment celles et ceux qui habitent et/ou fréquentent les régions de l’Ouest, l’Artibonite et du Nord-ouest étant sous l’emprise des gangs lourdement armés. Analysant la situation sociopolitique et sécuritaire dégradante actuelle d’Haïti, Pierre ESPÉRANCE s’en prend à l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE et l’ex-putschiste Guy PHILIPPE s’engageant dans la vague de mobilisations antigouvernementales.

Le Défenseur des droits humains, Pierre ESPÉRANCE, a vertement taclé l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE et l’ex-putschiste Guy PHILIPPE qui se livrent actuellement au renversement du Dr. Ariel HENRY à la tête de la Primature haïtienne. Selon le Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains qui s’exprimait vendredi dernier à la capitale haïtienne, les deux (2) hommes politiques suscités n’ont aucune crédibilité politique pour chasser le pouvoir en place, en raison de leurs passés respectifs qui compromettent la lutte antigouvernementale. Comment demandez-vous de résoudre un mal par un autre mal ? s’interroge le militant des droits de l’homme, qui s’est référé aux comportements « suspects » de l’ancien sénateur du nord à l’égard du défunt Président Jovenel MOÏSE, et à l’emprisonnement pour drogue de l’ancien sénateur élu de la Grande-Anse.

« Jean-Charles MOÏSE est un politicien qui utilisait ses astuces et audaces pour gagner de l’argent avec Jovenel MOÏSE, en ayant contourné les manifestations antigouvernementales. Sous le régime d’Ariel HENRY, il a placé son Ministre et bien d’autres cadres au sein de l’Administration publique pour lui rapporter aussi de l’argent », a publiquement défendu monsieur Pierre ESPÉRANCE. Le Chef du RNDDH estime que le leader du parti  » Pitit Dessalines  » dresse ses propres stratégies politiques, axées sur le chaos total, pour contraindre le pouvoir de facto d’Ariel HENRY à négocier avec lui. Il ajoute pour dire qu’un audit « sérieux et impartial » pourrait révéler des chèques émis au profit de monsieur Moïse, au sein de l’Administration publique haïtienne.

Entre temps, le militant Pierre ESPÉRANCE juge inacceptable de mêler les revendications populaires à l’appel d’un ex-condamné pour drogue aux États-Unis d’Amérique, qui s’apprête à jouer sur l’euphorie du peuple Haïtien. « Guy PHILIPPE est un ex-prisonnier des États-Unis qui s’impliquait dans la drogue. Le natif de Pestel ne peut pas faire de la Révolution s’il ne s’associe pas à ses compagnons délinquants, et des gangsters actuels qui terrorisent la population haïtienne », a également soutenu le dirigeant Haïtien des droits humains. Il exhorte alors aux Haïtiennes et Haïtiens de se ressaisir et d’être plus vigilants à des faux leaders politiques voulant apporter plus d’instabilité et plus d’insécurité au pays. La drogue est l’une des sources d’instabilité et peut même entraver le développement social et économique de toutes les nations comme la nôtre, rétorque monsieur Pierre ESPÉRANCE.

Dans la foulée, le patron du Réseau National de Défense des Droits Humains a critiqué le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY accusé d’être de connivence avec des foyers de gang pour se maintenir au pouvoir. Le 7 février 2024, un Accord politique daté du 21 décembre 2022 a déjà mis fin au pouvoir en place mais force est de constater son maintien au pouvoir, alors que le Premier Ministre Henry a été le cosignataire. En ce sens, le Représentant du RNDDH croit que le soulèvement populaire annoncé par Moïse, et la révolution prônée par monsieur Philippe, déboucheraient sur le renforcement du pouvoir au régime Phtkiste, s’ils parviennent à réussir leur bataille. Donner plus de pouvoir à PHTK, c’est accroître les gangs en Haïti, conclut monsieur Pierre ESPÉRANCE.

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