Jérémie : Les partisans de Guy PHILIPPE sont hostiles au Gouvernement d’Ariel HENRY

Jérémie, le 12 Janvier 2024 – Le P’tit Journal Haïti

À Jérémie, les partisans de Guy PHILIPPE ont exprimé leur ras-le-bol contre le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY accusé d’être de connivence avec les gangs armés occasionnant la recrudescence de l’insécurité dans le pays. Ce vendredi 12 janvier 2024, ils étaient des milliers dans les rues pour réclamer haut et fort la démission « immédiate et inconditionnelle » du Chef de fait de la Primature haïtienne.

Par Samuel JOSEPH

Pour la seconde fois, les partisans et sympathisants de l’ex-sénateur élu Guy PHILIPPE à Jérémie ont foulé le macadam pour donner une « carte rouge » au Dr. Ariel HENRY ayant plus de deux (2) ans au pouvoir en Haïti. Les protestataires jurent de capoter le régime politique actuel qui, selon eux, est insensible au calvaire du peuple Haïtien, à l’insécurité grandissante, à la vulnérabilité des masses rurales et urbaines, à l’instabilité politique chronique, entre autres. Cependant, les manifestants disent soutenir leur leader Guy PHILIPPE dans ce qu’ils appellent la « révolution ».

Violents sur leur passage, les manifestants ont de plus dressé des barricades de pneus enflammés à travers plusieurs quartiers du Centre-ville de Jérémie. Également ils ont ciblé une maison appartenant à l’ancien Sénateur Sorel JACINTHE, un allié du Premier Ministre haïtien illégitime. « Ariel HENRY doit inévitablement quitter le pouvoir pour éviter le pire. Lui et son équipe sont de connivence avec les bandits nous empêchant de circuler dans tout le pays », ont scandé les manifestants de la Grande-Anse.

Depuis sa déportation vers Haïti, l’ancien putschiste Guy PHILIPPE s’initie dans une logique de  » révolution  » pour libérer son pays d’origine de ses prédateurs. L’ancien officier de police de Delmas fait un plaidoyer pour le rétablissement d’un autre pouvoir capable d’assumer ses responsabilités constitutionnelles vis-à-vis de son peuple. Son pèlerinage dans les différentes régions du pays et sa campagne médiatique lui permettent de drainer derrière lui des milliers d’Haïtiens partageant son discours « dit » révolutionnaire.

Le P’tit Journal Haïti