« La bourgeoisie Haïtienne s’oppose catégoriquement à la concurrence », défend l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE

Cap-Haïtien, le 16 Juillet 2023 – Le P’tit Journal Haïti

Ancien Sénateur du Nord, ancien Maire titulaire de Milot à trois (3) reprises et ancien Conseiller politique du Président défunt René Garcia PRÉVAL. Jean-Charles MOÏSE continue de faire promotion pour l’idéal économique dessalinien axé sur une économie de proximité. Dans ce modèle économique, les citoyens, eux aussi, auront accès à des programmes de crédit pour implanter et/ou financer leurs propres entreprises, selon l’ancien parlementaire, qui profite cependant de tirer à boulet rouge sur la bougeoisie Haïtienne. Cette dernière, dit-il, accapare plus de trois quarts (3/4) des richesses nationales et elle s’oppose catégoriquement à toute forme de concurrence dans le pays.

Lors d’une interview accordée ce dimanche au média Capois « Star FM », l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE plaide en faveur d’un nouveau modèle économique calqué sur celui de la grande Chine. Pour le leader du parti politique « Pitit Dessalines », il est temps d’offrir au pays une économie de proximité basée sur parténariat public-privé. L’ancien Magistrat de Milot estime que ce système économique favorisera le relancement de la production nationale et un modèle de crédit et de financement à nos petites et moyennes entreprises. En ce sens, le bombardier du nord fait un plaidoyer pour une telle économie pouvant chambarder le modèle économique instauré par la bourgeoisie Haïtienne. « L’élite économique s’attache à l’économie libérale, capitaliste et à l’importation pour revendre à la population, au détriment de la production nationale et à l’économie nationale », a lâché l’activiste politique du Nord.

Par ailleurs, Jean-Charles MOÏSE a vertement critiqué certains anciens hauts fonctionnaires de l’État et des anciens Présidents de la République, dont l’ancien Ministre, Sénateur et Président Jocelerme PRIVERT, pour avoir aussi aidé le secteur privé d’affaires à faire la mainmise générale sur notre économie actuelle. Ainsi avance-t-il, la bourgeoisie Haïtienne soutenue par l’Occident nous impose des dirigeants marionettes et mène à sa guise l’alternance politique en Haïti. Donc, il appelle les leaders sociopolitiques de la masse à s’unir véritablement autour d’un projet de société viable qui sera capable de sortir le pays de son marasme actuel.

M. Samuel JOSEPH
Le P’tit Journal Haïti