Haïti-Choléra : les contaminations grimpent

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Haïti-Choléra : les contaminations grimpent

Le 3 octobre 2022, Médecins Sans Frontières (MSF) a admis près de 68 personnes au sein de ses structures. Le premier cas de contamination a été enregistré le dimanche 2 octobre dernier, à Carrefour-Feuille, Port-au-Prince, selon le ministère haïtien de la Santé Publique et de la Population (MSPP).

MSF joue sa participation dans la prise en charge des personnes présentant des symptômes de choléra, à la suite de la résurgence de cas confirmés à Port-au Prince. L’Organisation dit avoir ouvert dans la capitale haïtienne des unités de traitement du choléra de 10 lits dans le quartier de Brooklyn et 20 lits au centre d’urgence MSF de Turgeau et un centre de traitement du choléra (CTC) d’une capacité de 50 lits à l’hôpital MSF de Cité Soleil, auxquels s’ajoutent des points de distributions de solutions de réhydratation orales (SRO).

Le CTC de Cité Soleil est prêt à recevoir de nouveaux patients atteints de choléra, les autres unités étant déjà saturées, selon une note de MSF.

‹‹ Pendant les derniers jours, plusieurs personnes identifiés comme potentiellement atteintes par la maladie sont arrivées au centre d’urgence MSF de Turgeau et à l’hôpital de Cité Soleil présentant des fortes diarrhées et vomissements. Un test envoyé au laboratoire national d’un patient de Turgeau est revenu positif au choléra ››, a t-on appris dans cette note.

L’Organisation médicale a admis 68 patients au sein de ses structures dans le quartier de Brooklyn, et dans les centres de Cité Soleil et de Turgeau, le 3 octobre dernier. Malheureusement, le décès d’un enfant âgé de trois ans a été déclaré.

Elle souligne que cette résurgence de choléra intervient dans un contexte où la population haïtienne fait face à d’énormes difficultés dans l’accès aux soins de santé.

‹‹ En effet, l’insécurité et la violence, couplées à de sévères pénuries de carburant et d’eau potable poussent les structures de santé à réduire leurs activités quand elles ne ferment pas tout bonnement leurs portes. D’autre part, la raréfaction des transports en commun faute d’essence ou de diesel rend les mouvements pour les patients qui ont besoin de traitement de plus en plus difficiles ››, déplore Médecins sans frontières.

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