Fête du Drapeau : Dr. Ariel HENRY et Frantz ELBÉ sont arrivés au Cap-Haïtien

Cap-Haïtien, le 17 Mai 2023 – Le P’tit Journal Haïti

Le Cap se prépare activement à organiser les festivités officielles marquant le deux cent vingtième (220ème) anniversaire du bicolore Haïtien, suite à l’exclusion de la ville d’Arcahaie considérée comme la Cité du Drapeau en Haïti. En effet, le Premier Ministre de facto Ariel HENRY et des membres de son gouvernement, le Directeur Général Frantz ELBÉ et des hauts gradés de la police Haïtienne sont arrivés tôt ce mercredi 17 mai dans la métropole du Nord pour y participer.

Dr. Ariel HENRY et des membres de son gouvernement illégitime, et le Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti sont actuellement présents au Cap-Haïtien pour les activités commémoratives marquant les deux cent vingt ans (220) du bicolore Haïtien ce 18 mai prochain. Malgré les tensions croissantes exprimées dans l’opinion publique sur la délocalisation de cette fête nationale, les dirigeants de facto ont facilement foulé la Cité Christophienne afin de réaliser une telle festivité officielle. Ainsi, le Chef de fait de la Primature et son équipe ont été accueillis, sous haute sécurité, à l’Aéroport International de Cap-Haïtien par la Délégation de la Police Haïtienne. Mais, rien n’est encore dit si les autorités illégitimes vont gagner ce nouveau pari face à leurs détracteurs et opposants farouches les plus zélés du département qui ont pourtant dénoncé énergiquement la délocalisation de cette festivité nationale.

Aussi, faut-il souligner que le Gouvernement d’Ariel HENRY a décidé cette année d’exclure la commune d’Arcahaie dans la commémoration du 220ème anniversaire du bicolore national. Cette décision gouvernementale ne fait pas l’unanimité au sein de la société haïtienne. Certains traduisent cette délocalisation comme affront à notre histoire et un aveu d’impuissance des autorités haïtiennes face aux gangsters; d’autres y voient une opportunité pour valoriser le tourisme local et une nouvelle page d’histoire en tant que peuple.

M. Samuel JOSEPH
Le P’tit Journal Haïti