«…Vers le déploiement d’une force multinationale en Haïti », prévient Ariel HENRY après sa participation aux débats onusiens

Port-au-Prince, le 26 Septembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti

Le gouvernement haïtien de facto est toujours en attente d’une force multinationale sollicitée en début d’octobre 2022 auprès des Nations Unies pour venir en aide aux forces de sécurité nationales, dans le cadre du rétablissement de la sécurité dans toute la République. De retour au pays le week-end écoulé, le Premier Ministre Ariel HENRY se montre toutefois très « confiant » quant au débarquement « éventuel » de cette force internationale quelques jours après sa participation à la 78ème Assemblée Générale de l’ONU organisée à New York.

« Au moins douze (12) pays ont déjà promis leur plein soutien à toute mission de paix qui se déploiera bientôt en Haïti pour rétablir l’ordre public et la sécurité nationale, et organiser les élections générales dans le pays », a catégoriquement défendu le Chef de fait de la Primature haïtienne, qui avait aussi renouvelé, vendredi après-midi, sa demande d’occupation militaire étrangère du pays lors de son discours à la Tribune de l’ONU. Dr. Ariel HENRY a également adressé la situation sécuritaire dégradante d’Haïti aux États membres du Conseil de Sécurité, leur demandant d’autoriser le déploiement d’une force armée robuste, à composante policière et militaire, pour pouvoir contrecarrer et/ou démanteler les foyers de gang qui terrorisent la population civile comme bon leur semble.

Entre temps, le Haut dirigeant minimise l’appel au calme des gangsters qui invitent la population haïtienne à regagner ses maisons abandonnées. Dr. Ariel HENRY estime que les « bandits restent des bandits, des assassins et des criminels qui commettent des exactions à l’encontre des citoyens. D’ailleurs, exhorte-t-il, la promesse des criminels « notoires » pour la libre-circulation est un chaud biz pour mieux coordonner leurs assauts contre la population civile. En ce sens, le Chef de fait du Gouvernement haïtien durcit le ton contre les chefs de bandes armées en appelant à leur retranchement.

Le P’tit Journal Haïti