Guy PHILIPPE : le paradoxe d’un prétendu révolutionnaire et ses liens sombres.

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Port-au-Prince, le 19 Avril 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Depuis sa déportation d’une prison américaine vers Haïti l’an dernier, l’ancien putschiste Guy PHILIPPE ne cesse de faire parler de lui dans les journaux, médias et même sur les réseaux sociaux, à travers ses prises de position politique. S’inscrivant dans la logique de la révolution, aux côtés des gangsters patentés de la coalition criminelle dénommée « Vivre ensemble », l’ancien Sénateur élu de la Grande-Anse entend refaire sa santé politique en Haïti, alors qu’il était condamné à neuf (9) ans d’emprisonnement en 2017, aux États-Unis d’Amérique, pour sa complicité dans le blanchiment d’argent et le trafic illégal de cocaïne avec des narcotrafiquants Colombiens. Ainsi, monsieur Guy PHILIPPE s’est publiquement montré sensible à la misère et aux souffrances de son peuple, pendant qu’il règle ses ambitions personnelles et politiques.

L’alliance « secrète » de Guy PHILIPPE avec les criminels notoires pour la prise du pouvoir se révèle très dangereuse pour revenir le pays à l’ordre démocratique tant espéré par les secteurs vitaux. Lors de ses différentes interviews dans des médias étrangers, l’homme politique de Pestel croit qu’il est important d’amnistier au « plus vite » les gangsters de cette coalition criminelle afin de repenser et redresser notre politique de sécurité publique. En d’autres termes, il lutte pour l’amnistie en faveur des « bandits notoires » malgré l’ampleur de leurs crime et torts causés à l’encontre de notre population civile. Cette approche « malicieuse » fait polémique et est vivement critiquée dans la société haïtienne.

Pour certains, Guy PHILIPPE et ses alliés criminels se rangent du côté des ennemis d’Haïti pour tout détruire sur leur passage. Ces observateurs avisés se souviennent les blessures et/ou cicatrices de 2004 causées par le Grande-ansois et ses troupes ayant cruellement marché sur les grandes villes du pays, pour renverser le Président élu d’alors, Jean-Bertrand ARISTIDE.

Pour d’autres, l’ancien parlementaire élu tente de jouer sur l’impulsion et l’émotion du peuple Haïtien pour asseoir sa popularité, alors que les Haïtiennes et Haïtiens sont en quête d’un leader capable de rétablir l’ordre et la sécurité publics dans leur pays, sans connaître son origine et son passé. De ce fait, le prétendu « révolutionnaire » Haïtiens fait le double jeu dans le but d’aider la bande à Jimmy CHERISIER, alias Barbecue, à saper davantage les infrastructures vitales de l’État et les entreprises commerciales privées œuvrant dans ce pays caribéen.

Dans la foulée, Guy PHILIPPE a été reconnu coupable devant un Tribunal floridien, pour plusieurs chefs d’accusation dont le blanchiment d’argent et la complicité avec des narcotrafiquants Colombiens. En effet, des documents judiciaires américains indiquent : « Guy PHILIPPE a admis que, pendant des années, il a été rémunéré par des narcotrafiquants Colombiens et que ces derniers lui ont versé jusqu’à 3,5 millions de dollars en argent comptant pour ses précieux services rendus ».

À en croire notre source judiciaire, l’ancien Officier de Police à Delmas, à Ouanaminthe et à Cap-Haïtien a également admis avoir transféré, d’une banque haïtienne et d’une banque équatorienne, une tranche de 376000 dollars américains de l’argent qu’il savait être le fruit de la vente de cocaïne aux États-Unis d’Amérique, vers un compte conjoint qu’il détenait avec sa femme dans une institution bancaire de Miami. Monsieur Philippe a même utilisé des prête-noms (ou des complices) afin d’éviter tout traçage, note le document officiel américain.

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