Italie : Les Chanceliers du G7 se sont discutés sur la crise haïtienne

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Rome, le 20 Avril 2024 – Le P’tit Journal Haïti


Par Samuel JOSEPH


La crise haïtienne continue de traverser les frontières. À Rome, les Ministres des Affaires étrangères du G7 se sont réunis hier vendredi sur la crise multidimensionnelle que connaît ce pays caribéen. Lors de ces échanges diplomatiques, les hauts diplomates des pays les plus industrialisés du monde s’accrochent à l’idée du déploiement d’une force étrangère suivi des aides humanitaires sur le territoire Haïtien, en réponse à l’escalade de violence armée et gangstérisée y régnant. Ce déploiement policier et militaire, selon cette structure internationale, garantira l’organisation des élections démocratiques pour rétablir les institutions politiques de ce pays.

Haïti fait face à des défis sécuritaires, politiques et humanitaires majeurs. Cette crise multidimensionnelle interpelle la Communauté internationale appelant à jouer son rôle dans la quête d’un climat politique et sécuritaire stable. Ainsi, les pays du G7 réitèrent leur volonté d’accompagner le peuple Haïtien dans un élan de solidarité internationale visant à rétablir l’ordre et la sécurité publics et à revenir le pays à l’ordre démocratique. En ce sens, les Chefs de la diplomatie de ces pays industrialisés ont exprimé vendredi leur préoccupation face à l’ampleur de cette crise. « Haïti est plongée dans une catastrophe humanitaire sans précédent, en raison de la violence des gangs lourdement armés. À cela s’ajoute l’instabilité politique chronique. Donc, l’intervention d’une force étrangère sur le sol d’Haïti demeure plus qu’urgent afin de restaurer l’ordre et la démocratie », ont conjointement défendu les Chanceliers du G7.

Le 2 octobre 2023, le Conseil de Sécurité a autorisé le déploiement d’une force étrangère, à composante policière et militaire, sur le sol d’Haïti, en réponse à la demande « inconstitutionnelle » du Gouvernement de facto et démissionnaire d’Ariel HENRY. Cette demande d’occupation étrangère ne fait pourtant pas l’unanimité dans la société haïtienne. Si pour certains, les forces de sécurité nationales sont capables de restaurer l’ordre et la paix publics moyennant qu’elles soient équipées en matériels adéquats pour contrer le grand banditisme dans ce pays caribéen, alors que d’autres appuient une intervention étrangère pour débloquer les routes nationales et faciliter la reprise des activités quotidiennes.



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