Artibonite : Les gangs « Gran Grif et Kokorat San Ras » ont violé 1370 filles et femmes en moins d’un an, selon la PLAFHODA

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Artibonite, le 21 Avril 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

En Haïti, les gangs « Gran Grif » et « Kokorat San Ras » ont lâchement violé mille trois cent soixante-dix (1370) filles et femmes allant de la période d’Avril 2023 à Mars 2024, dans la région de l’Artibonite. En effet, les victimes sont de trente pour cent (30%) chez les mineures, quarante-cinq pour cent (45%) chez les jeunes et vingt-cinq pour cent (25%) chez les adultes et Madan Sara, selon un bilan officiel de la PLAFHODA. Cette dernière crie alors « justice et réparations » en faveur des victimes sexuelles et autres où le respect et les droits des femmes sont tous bafoués dans notre société, malgré les garanties constitutionnelles et conventionnelles.

Les violences sexuelles s’accroitent dans le département de l’Artibonite où les groupes armés imposent catégoriquement leur volonté aux yeux et à la barbe des autorités sécuritaires et judiciaires régionales et centrales. Selon un rapport de la Plateforme des Organisations Féminines du Département de l’Artibonite, 1370 filles et femmes ont été lâchement violées dans cinq (5) communes du dit département en moins d’une année. Il s’agit des communes de Liancourt, Verrettes, L’Esthère, Petite-Rivière de l’Artibonite et Gros-Morne où les filles et femmes ne sont pas épargnées de la violence armée et gangstérisée, a regretté la PLAFHODA, retraçant les victimes en trois (3) catégories différentes. Tout en félicitant les institutions sanitaires de la place, dont Médecins Sans Frontières et l’Hôpital Saint-Nicolas, pour leur prise en charge accordée aux victimes sexuelles, la PLAFHODA presse les autorités policières et judiciaires à prendre des dispositions adéquates et urgentes pour rechercher et punir les coupables de violences sexuelles sur les filles et femmes de la dite région.

« Les gangs suscités ont violé 30% des mineures (de 9 à 17 ans), 45% des jeunes (de 18 à 27 ans) et 25% des adultes et Madan Sara (de 28 a X ans) sur une période de moins d’une année, soit d’Avril 2023 à Mars 2024 », a indiqué le document de la PLAFHODA, dénonçant alors le laxisme des autorités étatiques dans la spirale de violence particulièrement au niveau de l’Artibonite. Cette plateforme d’organisations de défense des droits de femmes s’en prend également aux gangsters et alliés continuant de violant les filles et femmes, et interpelle la conscience des criminels notoires afin de respecter et protéger le sexe féminin sur leur passage.

 

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