Tabarre : La Police informe avoir stoppé un membre du gang Kraze Baryè

Tabarre, le 17 Mai 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Les forces de l’ordre ont neutralisé ce vendredi un présumé bandit armé dans la zone de Colosso, située à Tabarre 42, commune de Tabarre. Il s’agit du dangereux Maxo Junior LORVEUS, âgé de 35 ans, étant un des soldats du gang Kraze Baryè qui opère dans cette commune, y compris ses zones avoisinantes. Il a été mortellement blessé dans des échanges de tirs avec la Police locale, selon une source officielle. Cette dernière ajoute qu’une armée a été confisquée et plus d’une centaine de munitions retrouvées en la possession du défunt criminel.

Dans l’Ouest d’Haïti, les autorités policières intensifient leurs patrouilles, interventions et/ou opérations musclées visant à démanteler les foyers de gang qui terrorisent les citoyens. En effet, des agents d’unités spécialisées ont stoppé l’un des soldats du gangster patenté de Tabarre. C’est bien le cas du criminel notoire, Maxo Junior LORVEUS, qui vient d’être tué lors d’une intervention policière à Tabarre 42. Par cet important coup de filet, la Police déparmentale a confisqué un pistolet de marque DB9, de série YF-3343, de couleur noir et gris, et d’un chargeur contenant cinq (5) cartouches de calibre neuf millimètres (9 mm). De plus, les policiers ont retrouvé en possession du défunt criminel une quantité de soixante (60) cartouches de calibre 22 et de vingt-trois (23) cartouches de calibre 5,56.

Toutefois, les autorités policières régionales sollicitent la franche collaboration des notables et des citoyens responsables dans la lutte contre le grand banditisme et la criminalité à grande échelle. À cela s’ajoute la communication et la localisation des présumés bandits à la Police Nationale d’Haïti, afin qu’ils soient appréhendés, puis retranchés dans leur zone de confort. « Nous invitons incessamment les notables et citoyens responsables à nous informer en temps réel sur les activités banditistes et criminelles, qui se développent dans leur communauté respective », conclut notre source policière.

Le P’tit Journal Haïti