Gonaïves : Tanisma DÉNIS, un cadre de l’École de Droit et des Sciences Économiques tué par balle perdue.

Gonaïves, le 21 Avril 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Aux Gonaïves, un cadre de l’École de Droit et des Sciences Économiques a été tué tôt samedi par une balle inconnue. Il s’agit du citoyen Tanisma DÉNIS qui était Responsable du Service de Communication de la dite école supérieure de la ville. Lors de cet incident malheureux, le défunt se trouvait chez sa copine Wootchina LOUIS-JUSTE, dans la Ruelle Céline aux Gonaïves, selon notre Correspondant permanent basé dans le Haut-Artibonite. Toutefois précise notre source, la police locale a procédé à l’arrestation de sa copine et ouvre une enquête judiciaire.

Originaire de Gros-Morne et très connu dans la Cité de l’Indépendance et dans le milieu pays, Tanisma DÉNIS, alias Naron, a été victime du cycle infernale sévissant dans la région artibonitienne. Ayant reçu une balle perdue, ce cadre de l’EDSEG a rendu l’âme dans un centre hospitalier de la ville. En réaction, les autorités policières et judiciaires locales ont appréhendé la petite amie du défunt, Wootchina LOUIS-JUSTE, et, du même coup, annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire permettant d’élucider les circonstances qui entoureraient ce crime odieux. Donc, sa disparition brutale laisse déjà un grand vide à sa famille, au sein des cadres et étudiants de l’École de Droit et des Sciences Économiques des Gonaïves, et à ses amis-es affectés par ce deuil.

Monsieur Tanisma DÉNIS est parti pour l’orient éternel où il a été victime d’une balle inconnue chez sa copine, aux environs d’une heure du matin (1h AM), hier samedi. Regrettant le départ surprenant de ce jeune garçon, la Communauté des Gonaïves interpelle les autorités communales à une réponse rapide pour élucider ce crime abominable. « L’assassinat du nommé Naron ne doit pas rester impuni, il faut que justice soit rendue à sa famille, ses proches collaborateurs et ses amis – es éplorés par ce deuil « , ont scandé plusieurs étudiants interrogés par notre correspondant.

Le P’tit Journal Haïti