Haïti : « État d’urgence et couvre-feu », le Gouvernement resserre l’étau contre les gangsters

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Port-au-Prince, le 4 Mars 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

En Haïti, le chaos général s’installe à Port-au-Prince et ses communes avoisinantes, avec la démonstration violente et sanglante des gangsters du G-9 et du G-Pèp renommée « Viv Ansanm ». Ces criminels notoires et dangereux ont respectivement attaqué, samedi soir et dimanche matin, les Prisons civiles de la capitale et de la Croix-des-Bouquets, ayant provoqué la libération des milliers de prisonniers dans la nature. Face à ces situations troublantes et anarchiques, le Gouvernement haïtien de facto décrète l’état d’urgence suivi d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi, les forces de sécurité sont déjà instruites pour faire respecter ces nouvelles mesures gouvernementales.

Dans un Arrêté ministériel daté du 3 mars 2024, le Gouvernement illégitime d’Ariel HENRY instaure l’état d’urgence suivi d’un couvre-feu national afin de reprendre le contrôle du pays, étant en proie à la violence hautement armée et gangstérisée dans les zones métropolitaines de Port-au-Prince notamment. « Les 4, 5 et 6 mars 2024, un couvre-feu est également déclaré dans l’Ouest d’Haïti allant entre dix-huit heures et cinq heures (18h PM – 05h AM) », précise un document de la Primature, portant la signature de Michel Patrick BOISVERT, actuel Premier Ministre intérimaire et de facto. Cette double mesure étatique et contraignante vise le rétablissement de l’ordre public et de la sécurité nationale menacés par l’alliance des gangsters patentés regroupés autour de la nouvelle structure criminelle « Viv Ansanm » qui terrorise quotidiennement les citoyens, dont la destruction des biens publics et privés, l’assassinat collectif, l’incendie criminel, la détention illégale d’armes de guerre.

La terreur des gangs résonne la capitale haïtienne et ses environs. Cette situation jugée chaotique est résumée par l’effusion de sang, les actes de vandalisme, la tuerie collective, l’évasion spectaculaire des prisonniers, l’incendie des bureaux publics et/ou privés, les crépitement d’armes automatiques, le blocage des voies publiques, l’enlèvement collectif, la pilule de gangs armés, la crise alimentaire aiguë, entre autres. Donc, les autorités haïtiennes continuent de miser sur le déploiement d’une force internationale pour restaurer la pays dans ce pays caribéen.

 

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