Port-au-Prince, le 11 Juillet 2023 – Le P’tit Journal Haïti
Spécialiste en communication, ex-Député à deux (2) reprises de la commune de Mirbalais, ex-candidat malheureux au Sénat pour le département du Centre et ex-opposant farouche du Président défunt de Jovenel MOÏSE. Abel DESCOLINES a fermement critiqué les acteurs Haïtiens de n’avoir pas pu trouver un consensus politique global capable de sortir le pays de son marasme actuel. En ce sens, l’ex-parlementaire des 49ème et 50ème législatures estime que « nous avons raté la Transition de rupture » prônée très largement par l’ancienne opposition « radicale et violente » face au feu Président contesté Jovenel MOÏSE. Toutefois, l’ancien directeur de la salle des nouvelles et ancien journaliste de la Radio Galaxie appelle le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY à rétablir la sécurité et la mise en place d’un nouveau Conseil Électoral Provisoire, afin d’en favoriser le retour à l’ordre démocratique.
Lors d’une conférence de presse tenue hier lundi dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, l’ex-Député Abel DESCOLINES a fustigé le comportement des protagonistes Haïtiens qui, selon lui, refusent de prioriser l’intérêt collectif pour résoudre la crise multidimensionnelle actuelle. « En refusant de jeter nos contentieux et de prioriser l’intérêt national, les élites Haïtiennes témoignent leur comportement cynique et destructeur vis-à-vis de l’avenir du pays. Face à cette situation dégradante continue, nos leaders de groupe et le gouvernement illégitime devraient se ressaisir et s’asseoir sur un nouvel agenda politique visant au rétablissement de nos institutions démocratiques », a fait savoir le Représentant du Groupe de concertation politique pour un compromis historique (GCPCH). Membre signataire de l’Accord du 21 Décembre 2022 qui a renforcé le pouvoir du Dr. Ariel HENRY à la Primature, l’ex-Député de la Circonscription de Mirbalais/Boucan-Carré dit reconnaitre que le Gouvernement de facto n’a aucun contre-pouvoir pour sanctionner et contrôler ses actions et/ou décisions étatiques qui engagent le pays. Cependant avance-t-il, le pays devrait suivre la voix des urnes pour combler les vides institutionnels rompus depuis l’assassinat tragique et révoltant de l’ex-occupant du Palais National qui d’alors faisait face à une opposition rude et intransigeante.
En d’autres termes, l’ex-parlementaire des deux (2) dernières législatures haïtiennes invite les promoteurs d’une seconde Transition à aller se préparer pour les prochaines joutes électorales moyennant que le Gouvernement haïtien et ses partenaires, nationaux et internationaux, créent les conditions nécessairement techniques et sécuritaires dans le pays. « Le pays doit cesser de diriger provisoirement alors les élections démocratiques sont actuellement l’unique moyen de rétablir l’ordre constitutionnel en Haïti », a conclu le spécialiste en communication et leader politique mirbalaisien.
M. Samuel JOSEPH
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