Politique : Démission « officielle » du Dr. Ariel à la tête de la Primature haïtienne

Los Angeles, le 25 Avril 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Dr. Ariel HENRY a officiellement signé sa lettre de démission à la tête de la Primature haïtienne. Après avoir passé plus de deux (2) ans à la tête de l’Exécutif monocéphale pour des résultats « médiocres et catastrophiques », l’ex-Chef de Gouvernement de facto a alors remercié ses proches collaborateurs et alliés qui l’ont aidé à servir son pays avec intégrité, sagesse et honneur. « Nous avons servi la nation en des temps difficiles. Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont eu le courage d’affronter avec moi de tels défis « , a écrit le Neurochirurgien, résidant actuellement à Los Angeles, aux États-Unis d’Amérique.

Dans une lettre adressée hier mercredi à Michel Patrick BOISVERT, le Premier Ministre haïtien illégitime a démissionné de son poste, en félicitant les membres de son gouvernement, ses proches collaborateurs, l’administration publique, les forces de sécurité, toutes celles et tous ceux qui ont le courage d’affronter avec lui de tels défis. « Par la présente, prenant acte de l’état de fait, je présente la démission de mon gouvernement », a fait savoir Dr. Ariel JOSEPH. Par ailleurs, le départ d’Ariel HENRY survivent dans un contexte où le pays connaît principalement des défis sécuritaires, politiques et humanitaires majeurs.

En début de mars dernier, Port-au-Prince et ses environs ont très largement prix d’assaut où des terroristes de la coalition « Vivre ensemble » qui opèrent dans la région métropolitaine. Cette spirale de violence et son incapacité à endiguer cette crise multidimensionnelle lui ont poussé à jeter l’éponge, hier mercredi, pour faire place à une nouvelle équipe gouvernementale qui se formera avec un Premier Ministre de consensus. À cela s’ajoutent les pressions Internationales, notamment les États-Unis d’Amérique, le Canada, la France et la Communauté des Caraïbes.

Dans la foulée, Dr. Ariel HENRY a laissé le pays dans une situation chaotique à laquelle son Gouvernement de facto a préalablement sollicité auprès des Nations-Unies le déploiement d’une force internationale, à composante policière et militaire, pour combattre le grand banditisme, rétablir l’ordre public et la sécurité nationale et organiser les élections démocratiques, afin de relancer le développement et la croissance économique du pays. Ainsi, cette demande d’occupation étrangère « inconstitutionnelle » n’a pas fait l’unanimité au sein de la société haïtienne malgré la démonstration « meurtrière » et quotidienne des criminels notoires.

Le P’tit Journal Haïti