New-York, le 22 Septembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti
Le Gouvernement canadien se dit très préoccupé par le cycle infernale qui sévit actuellement en Haïti. Les forces de sécurité haïtiennes semblent impuissantes pour contrecarrer les assauts des gangs armés qui opèrent dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest notamment, a souligné hier jeudi devant la Tribune des Nations-Unies à New-York le Premier Minstre Justin TRUDEAU, promettant 80 millions de dollars supplémentaires en aide humanitaire et en aide à la sécurité pour la police Haïtienne.
La crise haïtienne continue d’impacter la Communauté internationale dont le Canada qui soutiendrait le déploiement « éventuel » d’une force multinationale sous l’égide des Nations-Unies dans ce pays Caribéen. En effet, le dossier d’Haïti a été jeudi au centre d’interventions à l’occasion de la 78ème Assemblée Générale des Nations-Unies aux États-Unis d’Amérique. Ainsi, le Chef de l’Exécutif canadien se réserve le droit de ne pas dévoiler publiquement le rôle que jouerait son pays dans une mission de paix onusienne ou non en Haïti. Toutefois, le Premier Ministre canadien entend aider Haïti à sortir de son marasme actuel tout en exhortant le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY et alliés à rassembler un plus large consensus national pour faciliter une intervention militaire étrangère « réussie » sur le sol dessalinien, en violation flagrante de la législation haïtienne en vigueur.
Mardi dernier, le Président américain avait sollicité du Conseil de sécurité de l’Organisation mondiale le débarquement d’une force multinationale en Haïti. « Le peuple Haïtien ne peut pas attendre pour longtemps alors autorisez une force internationale en appui à la police de ce pays Caribéen, qui est pris en otage par des foyers de gangs », a fulminé Jœ BIDEN à la Session annuelle des Nations-Unies, à New-York. En outre, les États-Unis d’Amérique et l’Équateur se préparent à présenter conjointement au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution relatif au déploiement d’une force multinationale en Haïti, comme le souhaite à tout prix le Premier Ministre Ariel HENRY qui en avait officiellement fait cette demande auprès des Nations-Unies, en début d’octobre 2022.
Par ailleurs, en juillet dernier, la République du Kenya s’est officiellement proposée de prendre le leadership d’une mission de paix onusienne en Haïti. Le Président kenyan William RUTO qui intervenait jeudi aussi devant la Tribune des Nations-Unies presse la Communauté internationale à agir plus vite dans le cas actuel d’Haïti tant le plan sécuritaire qu’humanitaire. Monsieur Ruto s’est donc montré impatient de diriger cette mission internationale dans le but d’aider son pays frère des Caraïbes à résoudre ses problèmes cruciaux qui le rongent depuis des années.
M. Samuel JOSEPH
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