New-York, le 30 Septembre 2023 – Le P’tit Journal Haïti
Depuis l’annonce officielle du Gouvernement kenyan à prendre le leadership d’une force multinationale de sécurité, les débats nationaux et internationaux sont agités dans la presse, ici et ailleurs. Des rencontres diplomatiques et celles des associations non gouvernementales se discutent à huis clos et s’accusent mutuellement sur l’envoi des troupes armées en Haïti, sous la demande officielle du Gouvernement de facto d’Ariel HENRY en violation flagrante de la législation haïtienne en vigueur. Ainsi lundi prochain, le Conseil de Sécurité des Nations Unies s’apprêterait à dessiner le sort d’Haïti à travers le projet de résolution étasunien et équatorien relatif au « déploiement d’une force de sécurité non onusienne » en Haïti qui est en proie aux violences gangstérisées et programmées par des acteurs du chaos mais soutenus et financés par une main invisible.
Une force extérieure aux Nations Unies, financée par des contributions volontaires, serait dans nos murs ! À New-York, les États membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies statueraient lundi prochain sur le dossier d’Haïti où les dirigeants de facto actuels, soutenus par le Core Group et une frange des organisations sociopoliticoéconomiques nationales, réclament une force d’occupation, à composante policière et militaire, pour contrer les assauts des gangsters, rétablir la sécurité nationale et organiser les élections générales dans ce pays Caribéen. Dans cette résolution préviendrait une force internationale qui durera une année, avec un réexamen au bout de neuf (9) mois. « Cette force soutiendrait cependant la police Haïtienne dans ses opérations ciblées et dans le rétablissement de la sécurité sur tout le territoire national », révèle le document via une source diplomatique aux Nations Unies.
De concert avec les autorités haïtiennes illégitimes, cette force occupante sécuriserait les sites d’infrastructures et les lieux de transit en Haïti. Des mesures temporaires et urgentes seraient exceptionnellement mises en place pour prevenir les pertes en vies humaines et aider la police Haïtienne à maintenir la sécurité publique, note le document officieux en cours. Parallèlement, le Conseil de Sécurité des Nations Unies entend exiger des dirigeants de la mission des explications « claires et nettes » avant leur déploiement complet sur le sol dessalinien.
À cet effet, la Chine, la Russie et le Brésil travailleraient conjointement sur un vote « non favorable » au projet américano-équatorien dessiné contre les ultra-nationalistes Haïtiens qui, de leur côté, ne cessent de dénoncer l’impérialisme américain en Haïti. Ces pays de gauche, opposés au projet occidental, soutiendraient plutôt l’arrêt « immédiat et définitif » du trafic illégal d’armes à feu en provenance de la Floride et de la République Dominicaine vers Haïti. Les gauchistes plaident aussi pour un soutien financier, en équipements et en matériels adéquats aux forces de sécurité Haïtiennes pour rétablir la sécurité générale, à en croire notre source.
M. Samuel JOSEPH
Le P’tit Journal Haïti
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