Cayes : Arrestation du militant politique Marcelin MYRTHIL, alias « Nèg Arab la »

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Cayes, le 12 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Aux Cayes, la Police locale a appréhendé ce lundi matin le militant politique Marcelin MYRTHIL, connu sous le sobriquet « Nèg Arab la », sur ordre du Parquet de Port-au-Prince. Accusé d’incitation à la violence, association de malfaiteurs, complot contre la Sûreté intérieure de l’État, entre autres, le militant politique de l’opposition était cependant en visite de sympathie chez la famille du défunt Roosevelt CONSTANT résidée dans la localité dénommée « Boulette ».

Des agents d’unités spécialisées de l’institution policière ont procédé à l’arrestation du militant Marcelin MYRTHIL pour plusieurs chefs d’accusation sanctionnée par la législation haïtienne en vigueur. Très acide contre le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY dont l’Accord politique du 21 décembre 2022 a déjà mis fin à la gouvernance intérimaire depuis le 7 février dernier, « Nèg Arab la » est actuellement derrière les barreaux pour ses prises de position incendiaire, sur ordre du Substitut-commissaire Élysée FENELON affecté au Parquet de la capitale haïtienne. Le 9 février dernier, le Chef adjoint de la poursuite a toutefois invité sans succès les militants Bab et Magalie HABITANT en son bureau dans un contexte de crise sans précédent.

Entre temps, une source policière du sud a confirmé à notre salle de rédaction l’interpellation matinale de monsieur Marcelin MYRTHIL qui s’apprêtait à rentrer à la capitale haïtienne pour la reprise de la mobilisation antigouvernementale. Son arrestation a eu lieu entre 8:45′ et 10:00 heure locale par des policiers spécialisés, précise notre source. Cependant, la police Cayenne a violemment gazé devant le Commissariat les journalistes qui cherchaient à interroger l’accusé. Il s’agit alors d’une énième attaque policière ciblée et d’une violation flagrante et systématique des des droits des travailleurs de la presse à informer la population.

Depuis la vague de mobilisation antigouvernementale, les forces de l’ordre mettent en avant leur politique répressive à l’encontre des protestataires. Lors des échauffourées, la police Haïtienne n’a même pas épargné les professionnels de la presse dans ses pratiques antidémocratiques et dictatoriales, au mépris des lois républicaines. Alors que la Constitution du pays garantit la liberté de la presse, des journalistes exerçant librement leur métier continuent d’être la véritable cible du gouvernement illégal et illégitime d’Ariel HENRY soutenu par une frange de la Communauté internationale.

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