Crise : Les États-Unis d’Amérique optent pour une gouvernance haïtienne inclusive et participative

Washington, le 6 Mars 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Alors qu’Haïti est plongée dans une grave crise sécuritaire, politique et humanitaire depuis quelques années, le Gouvernement de facto d’Ariel HENRY peine d’en trouver un dénouement avec les acteurs en présence. Cette situation complexe et chaotique interpelle l’Administration américaine se disant alors optée pour une gouvernance inclusive et participative. L’appel a été lancé, en début de cette semaine, par Matthew Allan MILLER, actuel porte-parole de la Chancellerie américaine, lors d’un entretien avec des journalistes de « La Voix de l’Amérique » l’ayant interrogé sur le dossier d’Haïti.

Le Gouvernement américain continue d’exprimer ses vives préoccupations face à l’ampleur de la crise haïtienne. Avec l’irruption coordonnée des gangs armés dans les zones métropolitaines de Port-au-Prince, la violence s’intensifie et la situation sécuritaire devient de plus en plus inquiétante dans ce pays caribéen, selon le porte-parole du Département d’État américain. Monsieur Miller qui s’est entretenu au média suscité a pourtant positionné son pays, à travers un élan de solidarité internationale axé sur une gouvernance inclusive et participative. Cette transition politique, souligne l’officiel américain, devrait préparer l’arrivée des troupes étrangères, non onusiennes, pour aider la force publique haïtienne à rétablir l’ordre et la sécurité, et à revenir rapidement sur la voie des élections démocratiques.

« Les États-Unis d’Amérique poursuivront leurs discussions avec les protagonistes Haïtiens, la Communauté des caraïbes et les autres partenaires étrangers dans le cadre d’un consensus commun et viable en faveur d’Haïti », a également expliqué monsieur Matthew A. MILLER, tout en refusant de se prononcer ouvertement sur l’avenir politique du Premier Ministre Ariel HENRY. Le Représentant du Département d’État américain exhorte alors les acteurs Haïtiens à prioriser les intérêts collectifs pour sortir leur pays du marasme actuel.

Le P’tit Journal Haïti