Port-au-Prince, le 12 Avril 2024 – Le P’tit Journal Haïti
Par Samuel JOSEPH
Port-au-Prince et ses communes avoisinantes sont assiégées par des terroristes de la coalition « Viv Ansanm ». Dirigée par le dangereux Jimmy CHERISIER, alias Barbecue, cette coalition criminelle a bel et bien transformé la capitale haïtienne et ses périphéries en effusion de sang débouchant immédiatement sur une crise humanitaire sans précédent. En revanche, les forces de l’ordre, peu équipées en matériel adéquats, tentent de résister face aux assauts meurtriers de ces criminels notoires. Ainsi, au cœur du Champs-de-Mars et dans les parages du Palais National, des unités spécialisés de l’institution policières, soutenues par des soldats de l’Armée embryonnaire, ont repoussé, en ce début de semaine, des bandits armés voulant prendre d’assaut le Palais présidentiel, selon nos reporters.
Depuis l’annonce de la supposée » révolution » du chef des terroristes de « Viv Ansanm », des attaques criminelles se sont multipliées dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans l’Arrondissement de la Croix-des-Bouquets. Les bandes à Barbecue et consorts ont tout détruit sur leur passage, notamment des entreprises privées et des infrastructures vitales de l’État. Cette spirale de violence a déja entraîné la mort à des milliers de personnes, provoqué une grave crise humanitaire, la fermeture des centaines d’écoles et universités, l’effritement des cerveaux…, selon plusieurs rapports onusiens, appelant alors les partenaires internationaux à agir vite pour éviter le pire dans ce pays caribéen.
Parallèlement, l’appel au déploiement d’une force « étrangère » robuste s’intensifie chez les protagonistes Haïtiens. Des leaders de groupes, réunis autour du Conseil Présidentiel prôné par l’Accord politique du 11 mars 2024, ont alors manifesté leur intérêt à mener une nouvelle transition démocratique visant à restaurer l’ordre et la sécurité publics, à organiser les élections générales pour revenir à l’ordre démocratique, à apaiser les souffrances de la population, entre autres, dans un délai ne dépassant pas vingt-quatre (24) mois, souligne un document officiel.
Le 2 octobre 2023, le Conseil de Sécurité a autorisé l’envoi d’une force internationale sur le sol d’Haïti, en réponse à la demande « inconstitutionnelle » du Gouvernement illégitime et démissionnaire d’Ariel HENRY. Cette mission de paix, non onusienne, tarde à venir en raison de multiples problèmes. Le Kenya se portant volontaire pour prendre le leadership de cette force, a récemment signé un accord réciproque de sécurité avec Haïti pour contourner les interdictions judiciaires de Nairobi. Toutefois, les États-Unis d’Amérique et le Canada ont préalablement annoncé leurs contributions financières respectives quant au débarquement « éventuel » de cette force étrangère sur le territoire Haïtien.
Entre temps, peu de nations manifestent jusqu’ici leur intérêt d’y contribuer volontairement dans le coût économique de cette mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti. D’ailleurs, cinq (5) pays ont déjà notifié aux Nations-Unies leur participation militaire et/ou policière dans les contingents étrangers qui se déployeraient en Haïti. Il s’agit, entre autres, du Bénin, du Sénégal, des Bahamas, du Bélize, de la Jamaïque. Alors que le pays plonge dans le chaos généralisé, la Communauté internationale ne réagit pas concrètement dans ce dossier pour en trouver une issue, au bénéfice du peuple Haïtien.
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