Haïti : Maître André Michel ridiculise l’opposition politique dans sa lutte antigouvernementale

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Port-au-Prince, le 10 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Alors que l’article 20 de l’Accord politique du 21 décembre 2022 a prévenu, le 7 février 2024, la fin du règne du Dr. Ariel HENRY à la Primature haïtienne, maître André Michel s’en prend à l’opposition politique n’ayant pas abouti à son but mercredi dernier. Lors de son intervention médiatique ce samedi, l’homme de loi réitère son soutien indéfectible au Gouvernement illégitime actuel et son appel au dialogue entre les protagonistes, au déploiement d’une force étrangère sur le sol dessalinien, entre autres, en vue de désamorcer la crise multidimensionnelle.

L’autoproclamé « Avoka Pèp la » a encore eu raison des adversaires politiques du pouvoir de facto d’Ariel HENRY, après la date fatidique du 7 février 2024 marquant la fin de la gouvernance intérimaire en Haïti. Comme l’a préalablement annoncé maître André Michel, l’opposition n’a pas pu renverser le Neurochirurgien à la tête de la Primature, le 7 février dernier. Dans sa prédiction politique, le Porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire a tenu mordicus qu’il s’agissait d’une date qui allait se passer comme les autres jours figurant dans notre calendrier. En d’autres terme, le juriste André Michel n’attendait à rien de changement politique à la mobilisation antigouvernementale dans le pays. En conséquence, il soutient la politique gouvernementale malgré les multiples appels à sa démission des autres secteurs organisés pour incompétence, insouciance, corruption, violation des droits humains, usurpation de titre, abus d’autorité, excès de pouvoir, crime de sang…

Entre temps, l’opposition politique entend intensifier la vague de mobilisation antigouvernementale dans les quatre (4) coins du pays. De nouvelles stratégies de combat se dessinent pour renverser le statu quo composé d’Ariel HENRY et ses acolytes, de l’élite économique rétrograde de Port-au-Prince, des ambassades occidentales, des politiciens nationaux marionnettes et corrompus, selon l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE, qui maintient son appel à l’incitation à la violence pour chasser le Chef de fait du Gouvernement haïtien accusé d’être insensible, insouciant et inactif dans le malheur de son pays. À cela s’ajoutent le « dechoukay » et la prise des armes pour obtenir le départ « immédiat et inconditionnel » du Premier Ministre de facto, préviennent aussi le leader de « Pitit Dessalines » et alliés.

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