Port-au-Prince, le 10 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti
Par Samuel JOSEPH
En Haïti, des voix continuent de s’élever pour dénoncer avec véhémence les violences policières perpétrées à l’encontre des travailleurs de la presse exerçant constitutionnellement et librement leur profession, lors des rassemblements antigouvernementaux initiés notamment dans les grandes villes. En effet, le cas du journaliste reporter Jean Marc JEAN déferle le plus la chronique au point que d’autres corporations de la place se mêlent aussi la voix pour dire « NON » aux barbaries policières assimilées à une tentative d’assassinat avec commencement d’exécution. Des plaintes formelles seront bientôt déposées contre des policiers jugés fautifs de cette barbarie, annonce maître Arnel RÉMY.
Le 7 février dernier a été une journée noire pour les professionnels de la presse face aux brutalités policières signalées spécialement à Port-au-Prince, Cap-Haïtien, Jérémie, Saint-Marc, Gros-Morne. En réaction, maître Arnel RÉMY entend déposer deux (2) plaintes formelles au niveau de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti et au Cabinet d’Instruction contre le backup policier de l’UDMO / Ouest-1 immatriculé 1-01152, pour tentative d’assassinat avec commencement d’exécution. Ces deux (2) plaintes constitueront une toute première étape dans le dossier des journalistes victimes d’agression verbale et physique de la part des policiers bourreaux, selon l’homme de loi.
À Delmas 42, le journaliste Jean Marc JEAN a reçu en plein visage une bombonne de gaz lacrymogène venant d’un agent de l’UDMO dûment photographié et identifié par d’autres confrères qui y étaient présents. Suite à cette attaque criminelle, ce confère risque de perdre son œil gauche, rappelle maître Arnel RÉMY citant les pronostics médicaux préétablis. Il s’agit d’une énième attaque criminelle qui a été volontairement perpétrée à l’encontre des travailleurs de la presse, exhorte le juriste aux autorités policières illégitimes actuelles.
Dans la foulée, Haïti a été divorcée avec ces pratiques antidémocratiques depuis la fin du règne des Duvalier. De nombreuses luttes pour la liberté d’expression, d’association et de la presse y ont été menées contre des pseudos apprentis dictateurs. L’adoption de la Constitution de 1987, amendée entre 2010 et 2012, traduit le mode de régime politique que choisit le peuple Haïtien. Sous aucune forme que ce soit, les Haïtiennes et Haïtiens ne retourneront plus jamais sous les verrous des dirigeants autocrates soutenus par les forces de l’ordre se mettant aveuglément au service d’un individu.
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