L’ANAMAH exige la libération « immédiate et inconditionnelle » du juge Frantz DUCASSE

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Port-au-Prince, le 14 Janvier 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

À Martissant, des individus, lourdement armés, ont enlevé jeudi dernier le Juge Frantz DUCASSE. En effet, l’enlèvement suivi de séquestration du Juge Suppléant du Tribunal de Paix de Carrefour interpelle les Magistrats haïtiens, exigeant, du même coup, la libération « immédiate et inconditionnelle » de leur collègue. Il s’agit d’une violation flagrante des droits fondamentaux du magistrat en question, rétorque l’ANAMAH dans une note de protestation.

L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens condamne avec véhémence la séquestration du Juge Frantz DUCASSE par des « présumés » kidnappeurs occupant l’entrée sud de la capitale haïtienne. Dans un communiqué de presse portant la signature du Juge Jean-Wilner MORIN, l’ANAMAH inquiète pour la vie du kidnappé et réclame sa libération inconditionnelle lui permettant de continuer à vaquer à ses activités quotidiennes. « Nous exhortons les ravisseurs à libérer inconditionnellement le Magistrat Frantz DUCASSE », a fait savoir cette association, profitant d’exprimer sa solidarité à la famille de maître Ducasse et ses proches collaborateurs.

Par ce document, les dirigeants de cette association estiment que ces  » présumés  » bandits frappent la mauvaise porte en s’attaquant à un juge en fonction. « S’attaquer à un juge, c’est s’attaquer à un symbole intouchable de la justice », défend l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens, réclamant la protection et la sécurité des juges dans le pays.

Entre temps, l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens presse également les responsables du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire à prendre des mesures adéquates et urgentes dans l’organisation des assises par visioconférence.  » Il est clair que la recrudescence de l’insécurité limite considérablement les déplacements et travaux des juges, notamment dans les zones de conflits armés ou gangstérisés. Cette situation infernale met en péril la vie des magistrats, réclamant une nouvelle méthode de travail numériquement assisté par des experts en sécurité « , soutient l’ANAMAH.

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