Port-au-Prince : La Police a violemment gazé les manifestants antigouvernementaux

by Samuel JosephSamuel Joseph
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Une photo de l'ex sénateur Jean-Charles Moïse à bout de souffle après avoir inhalé du gaz lacrymogène

Port-au-Prince, le 4 Février 2024 – Le P’tit Journal Haïti

À Port-au-Prince, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de balle en caoutchouc pour étouffer une manifestation antigouvernementale enclenchée par l’opposition politique. Devant la Résidence officielle du Premier Ministre haïtien de facto à Museau, la Police Nationale d’Haïti n’a même épargné les journalistes présents dans ses méthodes de dispersion de la foule qui, de son côté, était munie des branches d’arbre et des bidons d’eau en exigeant la démission « immédiate et inconditionnelle » du Dr. Ariel HENRY.

Sous la direction de Jean-Charles MOÏSE ce dimanche 4 février 2024, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la capitale haïtienne pour exiger le départ d’Ariel HENRY, au plus tard, le 7 février prochain, au terme de l’échéance politique de l’Accord du 21 décembre 2022 dont le Gouvernement illégitime est cosignataire. Les manifestants ont pacifiquement parcouru plusieurs artères de la région métropolitaine de Port-au-Prince juste avant d’être violemment gazés à Delmas 60 par des agents de d’ordre se montrant une fois de plus très agressifs contre la population civile, alors que les bandits notoires gagnent du terrain sous leurs yeux bienveillants, estiment nombreux observateurs interrogés par notre salle de rédaction.

Le comportement des policiers, jugé inapproprié et lâche, interpelle le chef de file du parti politique « Pitit Dessalines » jurant toutefois de renverser le régime phtkiste de la troisième version par tous les moyens possibles. Lui qui était aussi bombardé par des coups de gaz lacrymogène, l’ancien Sénateur Jean-Charles MOÏSE demande aux protestataires de redoubler d’efforts pour obtenir la victoire finale. « Nous regagnerons demain les rues et bloquerons les axes routiers menant les résidences des membres du gouvernement de facto », a réitéré l’ancien Maire titulaire de la commune de Milot.

L’ancien sénateur du nord soutient que le combat politique actuel n’est pas facile alors, poursuit-il, cela exige plus de solidarité et de conviction patriotique pour pouvoir sortir le pays du bourbier de ses néocons, ses mercenaires politiques, son élite économique rétrograde et rapace et ses soit-disant pays amis. Toutefois, il continue de reprocher à certains de ses compagnons de combat qui préfèrent de rester à l’écart dans la lutte populaire, au lieu de se mêler activement dans les revendications du peuple Haïtien qui est pris en otage par un gouvernement médiocre, inutile et sanguinaire.

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