Les États-Unis d’Amérique appellent les autres pays volontiers à rejoindre la mission kenyane en Haïti

Washington, le 26 Juin 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Par Samuel JOSEPH

Mardi matin, un premier contingent de quatre cents (400) policiers Kenyans était arrivé à l’Aéroport International Toussaint Louverture, dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti. Ce déploiement sécuritaire a été largement soutenu par les États-Unis d’Amérique, appelant les autres partenaires internationaux à contribuer volontairement pour la réussite de cette mission de paix non onusienne qui travaillera aux côtés de la force publique Haïtienne pour le rétablissement de l’ordre public et de la sécurité nationale. L’Administration Biden-Harris réaffirme aussi ses promesses en matière financière et logistique pour aider la mission kenyane à réussir ses paris en Haïti, exhortant les autorités haïtiennes de transition à en profiter pour relever les défis sécuritaires, politiques et humanitaires majeurs actuels.

Début octobre 2023, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies avait autorisé le déploiement d’une force internationale sur le sol dessalinien, en réponse à la demande officielle des autorités haïtiennes illégitimes d’alors. Promoteur du débarquement des troupes étrangères en Haïti, le Gouvernement américain a réagi à la mission kenyane débarquée sur le sol Haïtien. Pour le Président Jœ BIDEN depuis la Maison Blanche, il s’agit d’une solidarité internationale visant à rétablir la sécurité dans ce pays caribéen qui est alors en proie à la violence armée et gangstérisée. « La sécurité doit être rétablie en Haïti pour faciliter le développement, l’investissement, la croissance, le retour à l’ordre démocratique, entre autres. Les Haïtiennes et Haïtiens doivent se sentir en sécurité chez eux, être prêts à construire une vie meilleure pour sa famille et jouir des libertés démocratiques. Donc, cela doit se faire graduellement en profitant de la présence des troupes étrangères pour restaurer la paix et la stabilité « , a déclaré le Chef de la Maison Blanche. Toutefois, les autorités américaines qualifient d’un pas positif l’arrivée des troupes étrangères en Haïti où les gangs armés occupent notamment les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest.

À en croire un Communiqué de la Maison Blanche, d’autres pays du globe entendent fournir du personnel et des ressources financières pour le déploiement de la force étrangère en Haïti. Ces pays sont, entre autres, le Canada, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Turquie, l’Espagne, le Sénégal, le Bénin. Par ailleurs, le Gouvernement canadien s’engage à allouer des ressources financières à la police Haïtienne, à la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité et aux organismes onusiens œuvrant dans les questions humanitaires en Haïti. L’un des partenaires internationaux de la République d’Haïti, le Canada avait pourtant refusé de prendre le leadership de cette mission étrangère après l’offre américaine l’an dernier.

Le P’tit Journal Haïti