Haïti-Insécurité: Jean-Michel LAPIN propose la fusion de la Police et l’Armée contre le grand banditisme

Port-au-Prince, le 17 Mars 2023 – Le P’tit Journal Haïti

En Haïti, le phénomène du banditisme prend le dessus des forces de sécurité nationales. Partout dans le pays, des bandes armées s’imposent et font la loi à la population civile, en kidnappant, assassinant et appauvrissant les familles haïtiennes comme bon leur semble. Ce cycle infernal entrave cependant la libre circulation des citoyens et menace la stabilité politique et la sécurité nationale, a fait savoir Jean-Michel LAPIN, qui appelle à la synergie conjuguée entre la Police et l’Armée en vue de combattre le grand banditisme dans le pays. Selon l’ancien Chef de Gouvernement de facto sous la Présidence de feu Jovenel MOÏSE, cette formule permettrait aux autorités illégitimes de maîtriser l’insécurité grandissante actuelle.

La situation sécuritaire dégradante d’Haïti inquiète les citoyens au point qu’ils ne savent à quel saint doivent-ils se vouer. Les cas d’assassinat et d’enlèvement deviennent monnaie courant chez les Haïtiens vivant sur le sol dessalinien. Ainsi, pour faire face à ce fléau imposé par des présumés gangsters et alliés, l’ancien Premier Ministre intérimaire et de facto a proposé ce vendredi la fusion des deux forces publiques prévues par la Constitution de 1987 amendée entre 2010 et 2012 en vue de contenir les exactions des présumés bandits et de lutter contre le grand banditisme qui règne de nos jours dans le. Monsieur Jean-Michel LAPIN a fait cette déclaration lors de son intervention à l’émission « Panel Magic » diffusée sur les ondes de la Radio Magik 9 située à la capitale haïtienne. L’ancien Ministre de facto de la Planification et de la Coopération Externe suggère au gouvernement d’Ariel HENRY d’établir avec les autorités policières et celles des Forces Armées un agenda de politique publique de sécurité capable de restaurer l’ordre et la paix dans les cités.

Parallèlement, l’ancien Chef de la Primature a plaidé en faveur de la réorganisation administrative de l’institution policière. « Depuis quelques temps, on assiste à un vaste désordre au sein de la police Haïtienne où de nombreuses opérations et/ou interventions ont été mal coordonnées. Les services de renseignement et communication de la PNH sont peu efficaces au point que les chefs de bandes seraient souvent au courant des travaux de sécurité établis préalablement par la dite institution publique », a estimé l’ancien fonctionnaire de l’État et natif du sud-est.

M. Samuel JOSEPH
Le P’tit Journal Haïti